Pages

This is default featured post 1 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured post 2 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured post 3 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured post 4 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured post 5 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

dimanche 26 février 2012

Données historiques de la Royauté Malagasy

Le Premier Ministre Rainilaiarivony
L’unification du royaume Merina et de Madagascar
Entre-temps, les autochtones s’étaient regroupés sur l'île pour former des royaumes, tant à l'est (Menabe, Boina) qu’à l'ouest (Betsimisaraka: «les nombreux inséparables») et au sud (Betsileo). Au centre du plateau, les Hova (Merina) fondèrent la ville fortifiée d'Antananarivo (Tananarive). Ils nommèrent le pays Imerina et donnèrent à ses habitants le nom de Merina. Durant tout le XVIIe siècle, Madagascar fut dominée par la multiplicité des petits royaumes malgaches. Parmi les tentatives de conquête, la plus remarquable est peut-être celle des Sakalava qui, au milieu du XVIIe siècle, dominèrent toute la côte est et y jetèrent les bases d'un véritable empire. Toutefois, la puissance sakalava fut minée par des querelles de succession et buta à l'opposition des Merina auxquels les Sakalava durent finalement se soumettre.
L'unification du pays fut réalisée au siècle suivant par le souverain merina Andrianampoinimerina (vers 1787-1810) qui regroupa les petits royaumes des hauts plateaux, établit une véritable législation et instaura une administration locale. Son fils et successeur, Radama 1er (1810-1828), céda aux sollicitations des Britanniques installés sur l'île Maurice et inquiets de voir la France prendre pied sur Madagascar. Il signa en 1817 un traité d'amitié avec les Britanniques qui dotèrent les merina d’armes modernes et entraînèrent les troupes autochtones; puis les missionnaires britanniques fondèrent des écoles et introduisirent le christianisme. Fort de l'appui anglais, Radama 1er poursuivit l'unification entreprise par son père et étendit sa domination sur une grande partie de l’île. En matière linguistique, l’oeuvre de Radama 1er fut importante. D’abord, il favorisa le développement de l'enseignement qui connut un essor remarquable dès 1820. La scolarisation se faisait dans la langue maternelle des élèves et les maîtres malgaches pouvaient avoir recours à l'anglais (la langue des missionnaires) pour accéder aux manuels et aux sources du savoir occidental. Ce faisant, le roi dota le malgache d'une écriture en caractères latins et fit traduire la Bible en malgache. Pour leur part, les quelques écoles catholiques installées à Tananarive dispensaient un enseignement en français.
À la mort de Radama Ier, sa veuve, Ranavalona 1re, lui succèda en 1828 et mit fin à la politique de réformes menées par son défunt mari; elle décida de fermer les écoles et de chasser les missionnaires britanniques; elle finit par expulser tous les Européens au moment même où les Sakalava se plaçaient sous la protection de la France, qui occupait l’île Nosy-Be en 1841. Les Français en profitèrent pour revenir dans la Grande Île.
À la mort de Ranavalona 1re en 1861, son fils Radama II, élevé par des Européens, rouvrit le pays aux puissances coloniales. Il attribua à certains hommes d'affaires français des pouvoirs économiques exorbitants. L'oligarchie malgache, inquiète de l'européanisation forcée, fit étrangler le roi en 1863. L'année suivante, le chef de l'armée, Rainilaiarivony, un Merina, devint premier ministre, épousa successivement les reines Rasoherina, Ranavalona II et Ranavalona III, et exerça le véritable pouvoir. Pour éviter la mainmise européenne sur son pays, il choisit de le moderniser et se convertit au protestantisme avec une grande partie du peuple en 1869. Il demeura à la tête du pays pendant plus de trente ans. Durant le règne du premier ministre Rainilaiarivony, les missionnaires catholiques revinrent et les écoles se multiplièrent. Les jésuites s'installèrent à Tananarive et Tamatave. Dès 1862, ils publièrent une série de manuels scolaires et de livres religieux à l'usage des élèves et des catholiques malgaches. Tandis que les protestants (la London Missionnary Society, les anglicans, les luthériens et les quakers) enseignaient en malgache, les catholiques, surtout dans les écoles urbaines, enseignaient le français à leurs élèves. Cependant, en raison de la conversion au protestantisme en 1869 de la reine et du premier ministre, les écoles protestantes furent beaucoup plus florissantes. Évidemment, l'école propagea davantage le français que l'anglais, compte tenu que dans les écoles protestantes on enseignait en malgache.
En 1883, la France occupa Tamatave (Côte Est) et Majunga (Côte Ouest). Deux ans plus tard, elle obtint la permission de s'installer à Antseranana. Par le traité ambigu de 1885 (vu comme un traité d’amitié par les Merina), la France imposa à l'île un quasi-protectorat: puis un général français s'installa à Tananarive avec une escorte militaire et représenta officiellement Madagascar dans ses relations extérieures. Le protectorat français fut reconnu, en 1890, par la Grande-Bretagne et l'Allemagne, mais il fut refusé par le premier ministre malgache Rainilaiarivony.
En représailles, Paris envoya des troupes (15 000 hommes) à Antananarivo. Le Général Gallieni, devenu Gouverneur, entreprit la «pacification» et l’unification de l'île avec le concours du colonel Lyautey. Le 30 septembre 1895, Tananarive fut militairement occupée, le premier ministre Rainilaiarivony, exilé, et la reine Ranavalona III, détrônée. L'île de Madagascar devient officiellement une colonie française en 1896.

L'indépendance de Madagascar

Philibert TSIRANANA, le père de l'indépendance de Madagascar
La Marche vers l'indépendance de Madagascar
Après la suppression du parti MDRM par l’autorité coloniale et l’exil en France de ses trois leaders (Joseph Ravohangy, Joseph Raseta et Jacques Rabemananjara), un homme, Philibert Tsiranana, grâce à son charisme, a su s’imposer comme l’homme clé de la marche vers l’indépendance de Madagascar. L’élimination du parti MDRM de l’échiquier politique malgache ne signifie pas l’élimination de tous ses cadres ni celle de tous les nationalistes malgaches qui affirment lutter pour l’indépendance. Sauf que, au vu de la circonstance, tant sur le plan intérieur que sur la scène internationale, ceux qui prétendaient être « les héritiers » du MDRM n’ont pas su appliquer la subtilité et l’intelligence politique qui faisaient jadis (avec le trio de tête) la force de ce parti. Au lieu de jouer la modération, ils ont emprunté la ligne dure du mouvement. Ce qui condamne leur action à l’échec car leur message passe mal auprès de l’opinion publique malgache.
Au contraire, Philibert Tsiranana, pourtant une personne qui fut un temps membre du Padesm (parti désigné comme étant anti-MDRM), ancien du SFIO, ancien de la force politique « Nouvelle Action madécasse », se révèle être la personne qui sait le mieux porter les « messages » fédérateurs habituellement tenus par le MDRM.
Avec le parti PSD (Parti social démocrate, englobant alors Madagascar et les Comores et affilié à SFIO : section française de l’internationale ouvrière, l’ancêtre du parti socialiste français) qu’il a crée le 28 décembre 1956, Il fonde sa politique sur trois piliers : (1) La revendication indépendantiste, (2) la recherche de l’unité nationale, et (3) l’amitié avec la France. Ce qui renforce fortement sa popularité dans tout le territoire de Madagascar.
Aux élections législatives de janvier 1956, il a même séduit le parti FNM (Front national Malgache) dirigé par des cadres Merina, anciens membres du MDRM, et il est élu triomphalement député dans la circonscription de Mahajanga (côte Ouest de Madagascar).
Aussitôt élu, et en mars 1956, il affirme l’insatisfaction des malgaches pour « l’union française » et demande à la France coloniale l’abrogation de la loi d’annexion d’août 1896. Lors du référendum du 28 septembre 1958 relatif à l’intégration de Madagascar à la communauté française (la seule voie légale permettant à Madagascar d’accéder à l’indépendance), Philibert Tsiranana mène campagne en faveur du « Oui » pendant que l’UPM (L’union des populations malgaches), un parti qui se dit issu également des branches tananariviennes du MDRM (mais plutôt de l’aile dure), roule pour le « Non ». Le « Oui » l’emporte largement avec 77% des voix. Cette victoire du « Oui » réconforte la position de Philibert Tsiranana et le pousser à exiger l’abrogation de la loi d’annexion du mois d’août 1896 ainsi que l’érection d’une République autonome de Madagascar. Autrement dit, quelques uns des objectifs principaux du MDRM.
Pour mettre toutes ses chances de son côté afin de pouvoir faire aboutir cette quête de l’indépendance nationale, Philibert Tsiranana et ses alliés politiques instaurent « la République autonome malgache » lors du Congrès des conseillers provinciaux qui s’est tenu à Toamasina le 14 octobre 1958. Il devient, d’ailleurs, le Premier ministre provisoire. Le lendemain, la France, mis devant le fait accompli, ne peut que constater la caducité de la loi d’annexion de 1896.
Deux jours plus tard, le 16 octobre 1958, le Congrès élit au scrutin de liste majoritaire par province une Assemblée constituante composée de 90 membres. Fâchés d’avoir été mis en minorité par ce mode de scrutin, l’UPM, le FNM et l’Associations des amis des paysans (des partis implantés essentiellement dans la seule province d’Antananarivo) fusionnent le 19 octobre 1958 pour créer l’AKFM (Parti du Congrès pour l’indépendance de Madagascar). Ce nouveau parti, dirigé par le pasteur Richard Andriamanjato est soviétophile et devient le principal opposant au gouvernement.
L’Assemblée constituante adopte une constitution, s’imprégnant beaucoup des institutions de la 5ème République française mais avec quelques caractéristiques propres (un président et un vice-président, des provinces dotées de conseils provinciaux jouissant d’une certaine autonomie etc.), élaborée par le gouvernement le 29 avril 1959. L’objectif étant de mettre toujours plus de pression sur l’autorité coloniale pour que l’indépendance soit acquise.
 Le 1er mai 1959, un Collège de grands électeurs est constitué, comprenant le parlement, les conseillers provinciaux ainsi que des délégués des communes, pour élire le président de la République malgache. Quatre candidats sont en lice : Philibert Tsiranana, Basile Razafindrakoto, Propser Rajoelson et Maurice Crumer. Sur les 114 suffrages exprimés, Philibert Tsiranana, sans surprises obtient 113 voix et élu président de la République malgache. Avec ce pouvoir accru, Philibert Tsiranana s’impose auprès du Général de Gaulle pour obtenir la souveraineté nationale de Madagascar.

En février 1960, une délégation malgache dirigée par André Resampy se rend à Paris pour négocier les transferts de compétences. Philibert Tsiranana a beaucoup insisté pour que tous les représentants des forces vives nationales malgaches soient représentés au sein de la délégation afin d’influencer la négociation en faveur de l’intérêt national malgache. Seul l’AKFM refuse. Le 02 avril 1960, les accords franco-malgaches sont signés entre le premier ministre français Michel Debré et le président malgache, Philibert Tsiranana. Le 04 juin, le parlement malgache adopte à l’unanimité ces Accords. Le 26 juin 1960, Madagascar devient indépendant. L’indépendance de Madagascar est donc ainsi obtenue grâce aux concours exceptionnels de presque toutes les forces vives de la Nation malgache bien que les démarches pacifiques suivies étaient loin d’être celles qui sont les plus faciles.

La colonisation


Les débuts de l’implantation Européenne
Les débuts de l'implantation Européenne
En 1500, Diego Diaz, navigateur portugais en route vers les Indes, fut le premier Européen à approcher les côtes de Madagascar, qui reçut alors le nom d'île Saint-Laurent (le saint du jour de la découverte: le 10 août 1500). Diego Diaz fit la connaissance des Merina sur les hauts plateaux, puis des Sakalava à l'ouest, des Betsimisaraka à l'est et ensuite des Bara au sud. Les Portugais établirent à leur tour quelques comptoirs qui périclitèrent rapidement et disparurent; ils abandonnèrent l’île.
Pendant le XVIe siècle et le début du XVIIe siècle, l'île Saint-Laurent ne servit que de rade de ravitaillement non seulement pour les marins portugais mais aussi pour leurs rivaux, les Hollandais, les Anglais et les Français. Mais les rapports entre les Européens et les Malgaches ne furent pas toujours pacifiques et, chassés par les autochtones, les Hollandais ne réussirent pas à créer des établissements durables; ils se contentèrent de faire du commerce entre l’Europe et les Indes, avant de préférer la colonie du Cap où ils s'implantèrent au XVIIe siècle. Les Anglais, venus plus tard au milieu XVIIe siècle, ne réussirent pas davantage à s'installer à Saint-Augustin et à Nosy Be. Il fallut attendre le milieu du XVIIe siècle pour voir les Français s'établir à Fort-Dauphin au sud de l’île.

La colonisation Française en Madagascar
Général Gallieni
En 1642, Jacques de Pronis, commis de la Compagnie française de l'Orient fondée par le cardinal de Richelieu (ministre de Louis XIII), s'installa avec quelques Français au sud-est de l'île. De Pronis était officiellement chargé de «prendre possession de l'Île, de fonder des habilitations et de pratiquer la traite» (commerce). L’année suivante, sur l'ordre de Richelieu, il fonda en l'honneur du futur roi Louis XIV Fort-Dauphin qui devint ainsi une escale importante sur la route des Indes. En 1649, Étienne de Flacourt, envoyé par la Compagnie de l'Orient à Fort-Dauphin pour rétablir l'ordre à Madagascar, renvoya Jacques de Pronis en France. Ce dernier avait choqué les autochtones en vendant des esclaves aux Hollandais établis dans l'île Maurice. Étienne de Flacourt, qui avait reçu le titre de «commandant général de l'île de Madagascar», séjourna sur l’île jusqu’en 1655. Il publia en 1658 une Histoire de la Grande Ile de Madagascar, comprenant aussi un dictionnaire de 3500 mots malgaches: cet ouvrage demeurera pendant deux siècles la source principale des connaissances sur Madagascar et ses habitants.
La colonie de Madagascar, dont l’île était appelée île Dauphine, périclita après le départ d’Étienne de Flacourt en 1655, car ses successeurs n’eurent pas sa valeur. La nouvelle Compagnie des Indes orientales fit moins de profit, les navires vinrent plus rarement et les colons se découragèrent; la Compagnie des Indes orientales se tourna alors vers l'Inde et se désintéressa de l'établissement de Madagascar. Des missionnaires furent envoyés afin de convertir au catholicisme les populations voisines de Fort-Dauphin; ils rédigèrent un catéchisme bilingue et un dictionnaire de la langue malgache, instituèrent un petit séminaire et envoyèrent en France quelques jeunes Malgaches pour parachever leur éducation. Après le massacre de la garnison de Fort-Dauphin en 1674 par les populations locales, les 63 survivants français s'embarquèrent pour l'île Bourbon (l’actuelle île de La Réunion) alors déserte. Par la suite, les gouverneurs de Bourbon utilisèrent Madagascar comme réserve d’esclaves pour leur île. Pour leur part, les pirates, surtout des Français, des Anglais et des Américains, utilisèrent l'île comme base pour leurs expéditions et leurs prises dans l'océan Indien.
Avec l’abandon de Madagascar, l’effort français dans l’océan Indien fut reporté sur l’île Bourbon (La Réunion), qui avait reçu les derniers colons de Fort-Dauphin et des apports nouveaux, soit des Français et des esclaves malgaches. L’île Maurice, abandonnée par les Hollandais en 1712, fut occupée par les colons de Bourbon en 1721; l’île Rodrigues fut peuplée plus tard. Par la suite, les Seychelles devinrent aussi des îles françaises. À partir de 1720, le café d’Arabie fut introduit à Bourbon et en fit bientôt la fortune. Pour se livrer à cette culture, il fallait un ravitaillement en vivres (riz, bœufs, etc.) et en main-d’œuvre (esclaves). La Grande Île, toute proche, réapparut comme le fournisseur idéal. De là vint l’idée pour les Français d’y refaire du commerce.
La colonisation française ne reprit qu'après le traité de Paris de 1763 (alors que les îles Maurice, Rodrigue ainsi que les Seychelles étaient devenues anglaises), sous la tutelle de Louis XV, puis de Louis XVI, et fut poursuivie, après la Révolution française, par Napoléon. Des comptoirs furent rétablis sur la côte est, et un gouverneur fut nommé à Tamatave (centre-nord). Celui-ci dut commencer par combattre les Hova (Merina) qui, alors dominés par les Sakalava et forts de l'appui des Anglais, prétendaient s'approprier l'île entière. Les Sakalava furent vaincus et se virent, en 1840, contraints de placer sous le protectorat français les deux seuls territoires qui leur appartenaient encore: les îles de Mayotte (Comores) et de Nosy-Be (nord-ouest de Madagascar).

La tutelle française (1896)
En 1896, le Parlement français vota l'annexion de Madagascar en tant que colonie. Doté des pleins pouvoirs civils et militaires, le Général Gallieni entreprit d'organiser le pays en créant des cadres administratifs et une justice autochtones, en instituant un enseignement laïc chargé de promouvoir la langue française devenue obligatoire et en faisant lever de lourds impôts. La ville de Diego-Suerez, dans le Nord, devint la plus importante base navale française de cette région de l’océan Indien et protégeait ainsi la route de l'Indochine. L’île attira les planteurs et les compagnies européennes, mais la dépossession des terres autochtones et l’imposition du code de l’indigène ravivèrent le nationalisme malgache.

Roi et Reine de Madagascar

Premiers souverains Merina:
Rangita
Rafohy
Andriamanelo
Ralambo
Rois d'Antananarivo:
1610-1630: Andrianjaka
1630-1650: Andriantsitakatrandriana
1650-1670: Andriantsimitoviaminandriandehibe
1670-1675: Razakatsitakatrandriana
1675-1710: Andriamasinavalona
1710-1727: Andrianjakanavalomandimby
1727-1747: Andrianampoinimerina
1747-1767: Andrianavalobemihisatra
1767-1774: Andriambalohery
1774-1796: Andrianamboatsimarofy
Rois d'Ambohimanga:
1710-1730: Andriantsimitoviaminandriana
1730-1770: Andriambelomasina
1770-1787: Andrianjafy

1787-1810 : Andrianampoinimerina (né en 1740 / mort en 1810)


1810-1828: Radama 1er (né en 1792 / mort en 1828)


1828-1861: Ranavalona 1ère (née en 1788/ morte en 1861)

1861-1863: Radama II (né en 1829 / mort en 1863)


1863-1868: Rasoherina (née en 1818 / morte en 1868)


1868-1883: Ranavalona II (née en 1829 / morte en 1883)


1883-1897: Ranavalona III (née en 1846/ morte en 1917)

Bref historique de Madagascar

Antananarivo Capital de Madagascar
-La naissance de Madagascar:
En 1500, Diego Diaz, navigateur Portugais en route vers les Indes, fut le premier Européen à approcher les côtes de Madagascar, qui reçut alors le nom d'île Saint-Laurent (le saint du jour de la découverte: le 10 août 1500). Diego Diaz fit la connaissance des Merina sur les hauts plateaux, puis des Sakalava à l'ouest, des Betsimisaraka à l'est et ensuite des Bara au sud. Les Portugais établirent à leur tour quelques comptoirs qui périclitèrent rapidement et disparurent; ils abandonnèrent l’île.
Pendant le XVIe siècle et le début du XVIIe siècle, l'île Saint-Laurent ne servit que de rade de ravitaillement non seulement pour les marins portugais mais aussi pour leurs rivaux, les Hollandais, les Anglais et les Français. Mais les rapports entre les Européens et les Malgaches ne furent pas toujours pacifiques et, chassés par les autochtones, les Hollandais ne réussirent pas à créer des établissements durables; ils se contentèrent de faire du commerce entre l’Europe et les Indes, avant de préférer la colonie du Cap où ils s'implantèrent au XVIIe siècle. Les Anglais, venus plus tard au milieu XVIIe siècle, ne réussirent pas davantage à s'installer à Saint-Augustin et à Nosy Be. Il fallut attendre le milieu du XVIIe siècle pour voir les Français s'établir à Fort-Dauphin au sud de l’île.

-La Royauté à Madagascar:
L’unification du royaume Merina et de Madagascar
Entre-temps, les autochtones s’étaient regroupés sur l'île pour former des royaumes, tant à l'est (Menabe, Boina) qu’à l'ouest (Betsimisaraka: «les nombreux inséparables») et au sud (Betsileo). Au centre du plateau, les Hova (Merina) fondèrent la ville fortifiée d'Antananarivo (Tananarive). Ils nommèrent le pays Imerina et donnèrent à ses habitants le nom de Merina. Durant tout le XVIIe siècle, Madagascar fut dominée par la multiplicité des petits royaumes malgaches. Parmi les tentatives de conquête, la plus remarquable est peut-être celle des Sakalava qui, au milieu du XVIIe siècle, dominèrent toute la côte est et y jetèrent les bases d'un véritable empire. Toutefois, la puissance Sakalava fut minée par des querelles de succession et buta à l'opposition des Merina auxquels les Sakalava durent finalement se soumettre.
L'unification du pays fut réalisée au siècle suivant par le souverain Merina Andrianampoinimerina (vers 1787-1810) qui regroupa les petits royaumes des hauts plateaux, établit une véritable législation et instaura une administration locale. Son fils et successeur, Radama 1er (1810-1828), céda aux sollicitations des Britanniques installés sur l'île Maurice et inquiets de voir la France prendre pied sur Madagascar. Il signa en 1817 un traité d'amitié avec les Britanniques qui dotèrent les merina d’armes modernes et entraînèrent les troupes autochtones; puis les missionnaires britanniques fondèrent des écoles et introduisirent le christianisme. Fort de l'appui anglais, Radama 1er poursuivit l'unification entreprise par son père et étendit sa domination sur une grande partie de l’île. En matière linguistique, l’oeuvre de Radama 1er fut importante. D’abord, il favorisa le développement de l'enseignement qui connut un essor remarquable dès 1820. La scolarisation se faisait dans la langue maternelle des élèves et les maîtres malgaches pouvaient avoir recours à l'anglais (la langue des missionnaires) pour accéder aux manuels et aux sources du savoir occidental. Ce faisant, le roi dota le malgache d'une écriture en caractères latins et fit traduire la Bible en malgache. Pour leur part, les quelques écoles catholiques installées à Tananarive dispensaient un enseignement en français.
À la mort de Radama Ier, sa veuve, Ranavalona 1re, lui succéda en 1828 et mit fin à la politique de réformes menées par son défunt mari; elle décida de fermer les écoles et de chasser les missionnaires britanniques; elle finit par expulser tous les Européens au moment même où les Sakalava se plaçaient sous la protection de la France, qui occupait l’île Nosy Be en 1841. Les Français en profitèrent pour revenir dans la Grande Île.
À la mort de Ranavalona 1re en 1861, son fils Radama II, élevé par des Européens, rouvrit le pays aux puissances coloniales. Il attribua à certains hommes d'affaires français des pouvoirs économiques exorbitants. L'oligarchie malgache, inquiète de l'européanisation forcée, fit étrangler le roi en 1863. L'année suivante, le chef de l'armée, Rainilaiarivony, un Merina, devint premier ministre, épousa successivement les reines Rasoherina, Ranavalona II et Ranavalona III, et exerça le véritable pouvoir. Pour éviter la mainmise européenne sur son pays, il choisit de le moderniser et se convertit au protestantisme avec une grande partie du peuple en 1869. Il demeura à la tête du pays pendant plus de trente ans. Durant le règne du premier ministre Rainilaiarivony, les missionnaires catholiques revinrent et les écoles se multiplièrent. Les jésuites s'installèrent à Tananarive et Tamatave. Dès 1862, ils publièrent une série de manuels scolaires et de livres religieux à l'usage des élèves et des catholiques malgaches. Tandis que les protestants (la London Missionnary Society, les anglicans, les luthériens et les quakers) enseignaient en malgache, les catholiques, surtout dans les écoles urbaines, enseignaient le français à leurs élèves. Cependant, en raison de la conversion au protestantisme en 1869 de la reine et du premier ministre, les écoles protestantes furent beaucoup plus florissantes. Évidemment, l'école propagea davantage le français que l'anglais, compte tenu que dans les écoles protestantes on enseignait en malgache.
En 1883, la France occupa Tamatave (Côte Est) et Majunga (Côte Ouest). Deux ans plus tard, elle obtint la permission de s'installer à Antsiranana. Par le traité ambigu de 1885 (vu comme un traité d’amitié par les Merina), la France imposa à l'île un quasi-protectorat: puis un général français s'installa à Tananarive avec une escorte militaire et représenta officiellement Madagascar dans ses relations extérieures. Le protectorat français fut reconnu, en 1890, par la Grande-Bretagne et l'Allemagne, mais il fut refusé par le premier ministre malgache Rainilaiarivony.
En représailles, Paris envoya des troupes (15 000 hommes) à Antananarivo. Le Général Gallieni, devenu Gouverneur, entreprit la «pacification» et l’unification de l'île avec le concours du colonel Lyautey. Le 30 septembre 1895, Tananarive fut militairement occupée, le premier ministre Rainilaiarivony, exilé, et la reine Ranavalona III, détrônée. L'île de Madagascar devient officiellement une colonie française en 1896.

-La colonisation Française à Madagascar:
En 1642, Jacques de Pronis, commis de la Compagnie française de l'Orient fondée par le cardinal de Richelieu (ministre de Louis XIII), s'installa avec quelques Français au sud-est de l'île. De Pronis était officiellement chargé de «prendre possession de l'Île, de fonder des habilitations et de pratiquer la traite» (commerce). L’année suivante, sur l'ordre de Richelieu, il fonda en l'honneur du futur roi Louis XIV Fort-Dauphin qui devint ainsi une escale importante sur la route des Indes. En 1649, Étienne de Flacourt, envoyé par la Compagnie de l'Orient à Fort-Dauphin pour rétablir l'ordre à Madagascar, renvoya Jacques de Pronis en France. Ce dernier avait choqué les autochtones en vendant des esclaves aux Hollandais établis dans l'île Maurice. Étienne de Flacourt, qui avait reçu le titre de "Commandant Général de l'île de Madagascar", séjourna sur l’île jusqu’en 1655. Il publia en 1658 une Histoire de la Grande Ile de Madagascar, comprenant aussi un dictionnaire de 3500 mots malgaches: cet ouvrage demeurera pendant deux siècles la source principale des connaissances sur Madagascar et ses habitants.
La colonie de Madagascar, dont l’île était appelée île Dauphine, périclita après le départ d’Étienne de Flacourt en 1655, car ses successeurs n’eurent pas sa valeur. La nouvelle Compagnie des Indes orientales fit moins de profit, les navires vinrent plus rarement et les colons se découragèrent; la Compagnie des Indes orientales se tourna alors vers l'Inde et se désintéressa de l'établissement de Madagascar. Des missionnaires furent envoyés afin de convertir au catholicisme les populations voisines de Fort-Dauphin; ils rédigèrent un catéchisme bilingue et un dictionnaire de la langue malgache, instituèrent un petit séminaire et envoyèrent en France quelques jeunes Malgaches pour parachever leur éducation. Après le massacre de la garnison de Fort-Dauphin en 1674 par les populations locales, les 63 survivants français s'embarquèrent pour l'île Bourbon (l’actuelle île de La Réunion) alors déserte. Par la suite, les gouverneurs de Bourbon utilisèrent Madagascar comme réserve d’esclaves pour leur île. Pour leur part, les pirates, surtout des Français, des Anglais et des Américains, utilisèrent l'île comme base pour leurs expéditions et leurs prises dans l'océan Indien.
Avec l’abandon de Madagascar, l’effort français dans l’océan Indien fut reporté sur l’île Bourbon (La Réunion), qui avait reçu les derniers colons de Fort-Dauphin et des apports nouveaux, soit des Français et des esclaves malgaches. L’île Maurice, abandonnée par les Hollandais en 1712, fut occupée par les colons de Bourbon en 1721; l’île Rodrigues fut peuplée plus tard. Par la suite, les Seychelles devinrent aussi des îles françaises. À partir de 1720, le café d’Arabie fut introduit à Bourbon et en fit bientôt la fortune. Pour se livrer à cette culture, il fallait un ravitaillement en vivres (riz, bœufs, etc.) et en main-d’œuvre (esclaves). La Grande Île, toute proche, réapparut comme le fournisseur idéal. De là vint l’idée pour les Français d’y refaire du commerce.
La colonisation française ne reprit qu'après le traité de Paris de 1763 (alors que les îles Maurice, Rodrigue ainsi que les Seychelles étaient devenues anglaises), sous la tutelle de Louis XV, puis de Louis XVI, et fut poursuivie, après la Révolution française, par Napoléon. Des comptoirs furent rétablis sur la côte est, et un gouverneur fut nommé à Tamatave (centre-nord). Celui-ci dut commencer par combattre les Hova (Merina) qui, alors dominés par les Sakalava et forts de l'appui des Anglais, prétendaient s'approprier l'île entière. Les Sakalava furent vaincus et se virent, en 1840, contraints de placer sous le protectorat français les deux seuls territoires qui leur appartenaient encore: les îles de Mayotte (Comores) et de Nosy-Be (nord-ouest de Madagascar).
-La tutelle française (1896):
En 1896, le Parlement français vota l'annexion de Madagascar en tant que colonie. Doté des pleins pouvoirs civils et militaires, le Général Gallieni entreprit d'organiser le pays en créant des cadres administratifs et une justice autochtones, en instituant un enseignement laïc chargé de promouvoir la langue française devenue obligatoire et en faisant lever de lourds impôts. La ville de Diego-Suerez, dans le Nord, devint la plus importante base navale française de cette région de l’océan Indien et protégeait ainsi la route de l'Indochine. L’île attira les planteurs et les compagnies européennes, mais la dépossession des terres autochtones et l’imposition du code de l’indigène ravivèrent le nationalisme malgache.

-L'indépendance de Madagascar:
La Marche vers l'indépendance de Madagascar
Après la suppression du parti MDRM par l’autorité coloniale et l’exil en France de ses trois leaders (Joseph Ravohangy, Joseph Raseta et Jacques Rabemananjara), un homme, Philibert Tsiranana, grâce à son charisme, a su s’imposer comme l’homme clé de la marche vers l’indépendance de Madagascar. L’élimination du parti MDRM de l’échiquier politique malgache ne signifie pas l’élimination de tous ses cadres ni celle de tous les nationalistes malgaches qui affirment lutter pour l’indépendance. Sauf que, au vu de la circonstance, tant sur le plan intérieur que sur la scène internationale, ceux qui prétendaient être « les héritiers » du MDRM n’ont pas su appliquer la subtilité et l’intelligence politique qui faisaient jadis (avec le trio de tête) la force de ce parti. Au lieu de jouer la modération, ils ont emprunté la ligne dure du mouvement. Ce qui condamne leur action à l’échec car leur message passe mal auprès de l’opinion publique malgache.
Au contraire, Philibert Tsiranana, pourtant une personne qui fut un temps membre du Padesm (parti désigné comme étant anti-MDRM), ancien du SFIO, ancien de la force politique « Nouvelle Action madécasse », se révèle être la personne qui sait le mieux porter les « messages » fédérateurs habituellement tenus par le MDRM.
Avec le parti PSD (Parti social démocrate, englobant alors Madagascar et les Comores et affilié à SFIO : section française de l’internationale ouvrière, l’ancêtre du parti socialiste français) qu’il a crée le 28 décembre 1956, Il fonde sa politique sur trois piliers : (1) La revendication indépendantiste, (2) la recherche de l’unité nationale, et (3) l’amitié avec la France. Ce qui renforce fortement sa popularité dans tout le territoire de Madagascar.
Aux élections législatives de janvier 1956, il a même séduit le parti FNM (Front national Malgache) dirigé par des cadres Merina, anciens membres du MDRM, et il est élu triomphalement député dans la circonscription de Mahajanga (côte Ouest de Madagascar).
Aussitôt élu, et en mars 1956, il affirme l’insatisfaction des malgaches pour « l’union française » et demande à la France coloniale l’abrogation de la loi d’annexion d’août 1896. Lors du référendum du 28 septembre 1958 relatif à l’intégration de Madagascar à la communauté française (la seule voie légale permettant à Madagascar d’accéder à l’indépendance), Philibert Tsiranana mène campagne en faveur du « Oui » pendant que l’UPM (L’union des populations malgaches), un parti qui se dit issu également des branches tananariviennes du MDRM (mais plutôt de l’aile dure), roule pour le « Non ». Le « Oui » l’emporte largement avec 77% des voix. Cette victoire du « Oui » réconforte la position de Philibert Tsiranana et le pousser à exiger l’abrogation de la loi d’annexion du mois d’août 1896 ainsi que l’érection d’une République autonome de Madagascar. Autrement dit, quelques uns des objectifs principaux du MDRM.
Pour mettre toutes ses chances de son côté afin de pouvoir faire aboutir cette quête de l’indépendance nationale, Philibert Tsiranana et ses alliés politiques instaurent « la République autonome malgache » lors du Congrès des conseillers provinciaux qui s’est tenu à Toamasina le 14 octobre 1958. Il devient, d’ailleurs, le Premier ministre provisoire. Le lendemain, la France, mis devant le fait accompli, ne peut que constater la caducité de la loi d’annexion de 1896.
Deux jours plus tard, le 16 octobre 1958, le Congrès élit au scrutin de liste majoritaire par province une Assemblée constituante composée de 90 membres. Fâchés d’avoir été mis en minorité par ce mode de scrutin, l’UPM, le FNM et l’Associations des amis des paysans (des partis implantés essentiellement dans la seule province d’Antananarivo) fusionnent le 19 octobre 1958 pour créer l’AKFM (Parti du Congrès pour l’indépendance de Madagascar). Ce nouveau parti, dirigé par le pasteur Richard Andriamanjato est soviétophile et devient le principal opposant au gouvernement.
L’Assemblée constituante adopte une constitution, s’imprégnant beaucoup des institutions de la 5ème République française mais avec quelques caractéristiques propres (un président et un vice-président, des provinces dotées de conseils provinciaux jouissant d’une certaine autonomie etc.), élaborée par le gouvernement le 29 avril 1959. L’objectif étant de mettre toujours plus de pression sur l’autorité coloniale pour que l’indépendance soit acquise.
Le 1er mai 1959, un Collège de grands électeurs est constitué, comprenant le parlement, les conseillers provinciaux ainsi que des délégués des communes, pour élire le président de la République malgache. Quatre candidats sont en lice : Philibert Tsiranana, Basile Razafindrakoto, Propser Rajoelson et Maurice Crumer. Sur les 114 suffrages exprimés, Philibert Tsiranana, sans surprises obtient 113 voix et élu président de la République malgache. Avec ce pouvoir accru, Philibert Tsiranana s’impose auprès du Général de Gaulle pour obtenir la souveraineté nationale de Madagascar.
En février 1960, une délégation malgache dirigée par André Resampy se rend à Paris pour négocier les transferts de compétences. Philibert Tsiranana a beaucoup insisté pour que tous les représentants des forces vives nationales malgaches soient représentés au sein de la délégation afin d’influencer la négociation en faveur de l’intérêt national malgache. Seul l’AKFM refuse. Le 02 avril 1960, les accords franco-malgaches sont signés entre le premier ministre français Michel Debré et le président malgache, Philibert Tsiranana. Le 04 juin, le parlement malgache adopte à l’unanimité ces Accords. Le 26 juin 1960, Madagascar devient indépendant. L’indépendance de Madagascar est donc ainsi obtenue grâce aux concours exceptionnels de presque toutes les forces vives de la Nation malgache bien que les démarches pacifiques suivies étaient loin d’être celles qui sont les plus faciles.

Situation Géographique

Capital de Madagascar
Madagascar est un État constitué par une grande île de l'Océan Indien que le canal de Mozambique sépare de l'Afrique (distant de 400 km environ). C’est la quatrième plus grande île du monde après le Groenland, la Papouasie, Nouvelle-Guinée et Bornéo. Long de 1580 km et large de 580 km, Madagascar couvre une superficie de 590 000 km². Le pays est entouré par d'autres îles et archipels dont l'île Maurice, les Seychelles, les Comores et l’île de La Réunion. La République de Madagascar a été membre de la Francophonie entre mars 1970 et décembre 1977, puis à nouveau membre depuis décembre 1989.
Le pays est divisé administrativement en six Faritany (provinces), qui s'articulent autour des villes qui portent le même nom que la province: (1) Antananarivo ou Tananarive, (2) Antsiranana ou Diégo-Suarez,  (3) Fianarantsoa, (4) Mahajanga ou Majunga, (5) Toamasina ou Tamatave et (6) Toliara ou Tuléar. Les provinces autonomes sont des collectivités publiques dotées de la personnalité juridique ainsi que de l’autonomie administrative et financière. Les provinces sont organisées en collectivités territoriales décentralisées et comprennent des régions et des communes dotées chacune d’une assemblée délibérante et d’un organisme exécutif.
La ville d’Antananarivo est la capitale avec plus de 1,2 million d'habitants. Toamasina, Mahajanga, Toliary, Antsiranana, Fianarantsoa forment les autres villes de province, avec moins de 200 000 habitants chacune. La République de Madagascar porte le nom officiel de Repoblikan'i Madagasikara.

Les 18 ethnies principales Malagasy

Les enfants Malagasy
La communauté Malagasy est composée "officiellement" de 18 ethnies principales, chacune parlant sa variété linguistique de Malagasy. 
Merina : "ceux des hauteurs"; d’origine asiatique (Indonésienne) assez marquée, ils résident au centre de l’île. 
Betsileo : "ceux qui sont invincibles"; ils vivent dans la région de Fianarantsoa (Centre Est) et sont d’excellents riziculteurs et artisans du bois. 
Betsimisaraka : "ceux qui ne se séparent pas"; tribu la plus importante vivant le long de la Côte Est, ils cultivent le café, le girofle et la canne à sucre. 
Sakalava : "ceux des longues vallées"; ils occupent un territoire très vaste sur toute la Côte Ouest, du Nord jusqu'à Tuléar (à l’Ouest). 
Antaisaka : "ceux qui viennent des Sakalava". 
Antandroy : "ceux des épines", ils vivent à l’extrémité Sud de l’île. 
Mahafaly : "ceux qui font les tabous", voisins des Antandroy, ce sont des sculpteurs. 
Vezo : ces sont des pêcheurs de l’Afrique de l’Est installés au Sud de l’île. 
Bara : d’origine bantoue, ils sont souvent éleveurs de zébus. 
Antakarana : "ceux de l'Ankarana : la falaise"; ce sont des pêcheurs et des éleveurs (au Nord). 
Antemoro : "ceux du littoral", ce sont en grande partie des cultivateurs. 
Antaifasy : "ceux qui vivent dans les sables", sur la Côte Est. 
Masikoro : agriculteurs du Sud de l’île. 
Antambahoaka : un groupe du Sud Est d’origine arabe; ils se disent descendants de Raminia, un personnage parti de la Mecque vers le Xe ou le XIe siècle. 
Tsimihety : "ceux qui ne se coupent pas les cheveux", vivant dans le Nord Ouest, ils sont éleveurs et riziculteurs. 
Tanala : "ceux qui vivent dans la forêt", vivent sur les falaises de la Côte Est, dans la forêt; ils détiennent un grand savoir sur les plantes médicinales. 
Bezanozano : "ceux aux nombreuses petites tresses", ce sont des forestiers de la Côte Est. 
Sihanaka : "ceux qui errent dans les marais", ils habitent dans la région du Lac Alaotra, agriculteurs (Nord Est).
Les principales communautés des plateaux sont les Merina, qui représentent le quart de la population (25 %), et leurs cousins les Betsileo (12 %). Les membres de ces deux groupes descendent essentiellement d'immigrants venus de Malaisie et d'Indonésie, qui colonisèrent Madagascar il y a environ 2000 ans. Les régions côtières sont habitées surtout par des populations métissées de Malais, d'Indonésiens, de Noirs Africains et d'Arabes; parmi ces groupes, citons les Betsimisaraka (10,9 %), les Sakalava (6 %), les Antaisaka (5 %), les Antandoy, les Mahafaly et les Vezo.
La population Malagasy est concentrée dans la région orientale, soit sur les hautes terres centrales et dans les zones d'aménagement qui attirent les migrants venant des régions à forte pression démographique (voir la carte détaillée du pays): régions d’Antemoro, d’Antefasy, d’Antaisaka (au Sud Est), de Tsimihety, de Merina, de Betsileo et d’Antandroy (Extrême Sud). La répartition de la population se révèle quelque peu anarchique dans la mesure où les meilleures terres, essentiellement à l'Ouest, sont faiblement peuplées, tandis que les terres épuisées des côtes orientales et des hautes terres du centre sont surpeuplées. Par sa dimension, la Capitale Antananarivo est de loin la ville la plus importante du pays (env. deux millions d’habitants). Suivent Toamasina (env. 200 000 hab.), Fianarantsoa (env. 150 000 hab.), Mahajanga (env. 160 000 hab.), Antsirabe (env. 110 000 hab.), Antsiranana (env. 80 000 hab.) et Toliara (env. 60 000 hab.).
Quelle que soit leur origine ethnique, les habitants de Madagascar sont répartis assez inégalement entre les six provinces du pays.

Les Origines Malagasy

Les tirailleurs Malagasy
Madagascar n’est pas habité avant le VII siècle, du moins rien ne le prouve. Les Malgaches viennent donc d’ailleurs. Les ancêtres des malgaches actuels venaient d’Afrique et d’Asie, précisément d’Afrique Orientale et d’Indonésie.
Dès le VII siècle les maris indonésiens naviguaient dans l’archipel malais, jusqu’au sud de l’Inde et aux îles Maldives. C’était principalement des commerçants, ils naviguaient le long des côtes sur des pirogues, se guidaient grâce aux étoiles et dérivaient, c’est ainsi qu’ils ont pu découvrir Madagascar. Sur ces bateaux, il y avait aussi des serviteurs noirs, africains mais peut-être aussi de l’Inde du Sud. Ils auraient abordé les côtes par le nord de l’île, puis caboté le long des côtes est, puis seraient remonté vers les Hautes Terres.
Installation des groupes ethniques
On assiste peu à peu à l’installation de différents groupes arabisés, sans doute indonésiens qui s’établissent dans la pointe sud de l’île (région de Fort-Dauphin) et qui donnent naissance à plusieurs ethnies vers le XVI siècle. Ils colonisent également la côte est, et notamment la vallée de la Matintanana, peu à peu ils remontent vers l’ouest et les plateaux.
Premières incursions européennes
Dès le XVII siècle des voyageurs européens décrivent ce qu’ils avaient trouvé sur l’île. La société était divisée en deux groupes, les blancs (Fotsy) et les noirs (Mainty). Chacun de ces groupes avait sa propre hiérarchie, les Fotsy étaient descendants des Zafindraminia (indonésiens) et les Mainty de clans autochtones. Ils étaient installés dans le pays de Malagasy (d’où est venu Madagascar) région de Fort-Dauphin. Ces Madécasses furent les premiers à avoir des relations avec les occidentaux aux XVI et XVII siècles. Diego Diaz, capitaine portugais dérouté après le cap de Bonne-Espérance découvrit Madagascar et l’appela l’île Saint-Laurent. Il fut suivi par des commerçants portugais et des missionnaires, les relations furent tendues et ils ne réussirent pas à convertir les populations au christianisme. De ce fait ils abandonnèrent leurs projets d’installation sur l’île. Au XVIII siècle des aventuriers de toutes origines (hollandais, français, anglais) firent le commerce d’esclaves revendus sur l’île Maurice et dans les plantations de la Caraïbe. L’équilibre de l’île fut perturbé à cette époque.
La Compagnie des Indes Orientales
En 1628, les français tentent de s’installer, en 1642, deux commerçants et douze colons sous l’autorité du sieur Pronis tentent également de commercer dans la région, mais les difficultés et les heurts avec les indigènes eurent raison de leur bonne volonté. Étienne de Flacourt, nouveau gouverneur arriva en 1648, il essaya sans y parvenir de gagner la confiance des chefs locaux. Il avait des coureurs de brousse parlant le malgache qui rapportèrent des informations sur le climat, le relief, les plantes, les animaux, etc.. Il laissa surtout un ouvrage inestimable appelé Histoire de la Grande Ile de Madagascar qui sert pour les études historiques. Les successeurs furent moins curieux et se heurtèrent toujours aux indigènes et le projet de colonisation du sud de l’île fut abandonné à la fin du XVII siècle.

Les Origines Malagasy

Les femmes Malagasy
Données historiques
Le peuplement de Madagascar remonterait au premier millénaire de notre ère. Les ancêtres des Malgaches seraient à la fois d’origine malayo-indonésienne (des Malaisiens et des Indonésiens) et d’Afrique orientale (des Bantous originaires de la Tanzanie et du Mozambique actuels). Par vagues successives, s'établissant par petits groupes en des points différents de l'île, tout au cours d'une période qui a pu durer quelques siècles, les immigrants ne formèrent pas immédiatement un seul et même peuple, mais de nombreux petits royaumes séparés participant au commerce de l'océan Indien.
Les habitants de Madagascar firent du commerce avec les Arabes durant une bonne partie du Moyen Âge, fournissant aromates, plantes médicinales, épices et parfums. Dès le XIIe siècle, les Antalaotra («les gens de la mer»), des navigateurs islamisés parlant swahili et venant d'Afrique et des Comores, établirent, aux dépens des Austronésiens de Madagascar, leur contrôle sur les routes et le trafic de l'océan Indien. Toutefois, l'influence culturelle arabe se limita à quelques comptoirs secondaires. Aujourd’hui, les historiens croient que les côtes du nord et du nord-est de l'île ont été le creuset où la rencontre de Malayo-Indonésiens et de Bantous africains a forgé le peuple malgache actuel. Avant l’arrivée des Européens, la plupart des ethnies malgaches recensées aujourd'hui vivaient déjà dans les territoires où elle sont actuellement concentrées.

Les Circuit Touristiques Malagasy

CIRCUIT EST :
Parc National de Masoala
MASOALA : Parc National avec sa forêt tropicale humide, ses Lémuriens et oiseaux endémiques, activités nautiques. Masoala est le plus grand Parc National de Madagascar, est l'un des derniers endroits du pays où la forêt pluviale rencontre la mer. Le Parc protège la forêt à partir de la côte jusqu'au sommet des montagnes et trois parcs marins protègent d'importants récifs coralliens. Un rivage non dégradé et des forêts d'une grande richesse biologique reste à découvrir sur la presqu'île de Masoala et sur l'île forestière de Nosy Mangabe. Masoala est une excellente destination aussi bien pour les touristes que pour les chercheurs. Le Parc National Masoala est la plus grande aire protégée de Madagascar, qui est parmi les cinq pays les plus importants pour la conservation de la biodiversité
Mandatia Parc National d'Andasibe
ANDASIBE : Parc National avec les plus gros lémuriens de Madagascar l'indri Indri.
A environ 138 km à l’Est d’Antananarivo par la RN2, le Parc National d’Andasibe est la plus fréquentée des Aires Protégées. Il est en fait composé de deux parties : le Parc Mantadia et la Réserve d’Indri d’Analamazaotra, sur une superficie de 16.000 ha.
Visite du parc national d’Andasibe qui est la plus fréquentée des Aires Protégées. Véritable trésor faunistique, Andasibe abrite 11 espèces de lémuriens dont l’Indri Indri, le plus grand lémurien à Madagascar repérable par ses cris impressionnants. Il n’est visible que dans son milieu naturel car ne supportant pas la captivité. On y rencontre aussi de multiples espèces d’oiseaux, de reptiles, d’insectes et de batraciens. La flore pour sa part se caractérise par une végétation luxuriante de forêt tropicale, et de nombreuses espèces de fougères, d’épiphytes, de lianes sacrées, d’orchidées et de palmiers nains. Le Parc dispose d’un Centre d’Interprétation, ainsi que d’endroits aménagés en sites de pique-nique ou en aires de camping.
Canal des Pangalanes
CANAL DES PANGALANES: Il y a une ligne presque continue des lagunes de Foulpointe à Farafangana derrière ses plages coralliennes. Ceux-ci sont reliés par des canaux artificiels pour former une navigation intérieure appelée le canal des Pangalanes. Le canal des Pangalanes, une lagune de 600 kilomètre de long formée naturellement par le lavage de sable sur l'île par les courants de l'océan Indien et l'envasement des cours d'eau, a été utilisé comme un moyen de transport le long de la côte et comme une zone de pêche. On peut traverser le canal de Pangalanes en pirogue d'Ambila à Manambato, Ankanin'ny Nofy. Le village de Manambato, sur les rives du lac Rasoabe, fait partie intégrante du canal des Pangalanes. Manambato est un endroit vraiment charmant, un des endroits plus attrayants de la région Est. Les Visiteurs peuvent se détendre au bord du lac, partez en randonnée dans l'arrière-pays, découvrir le site historique de Andevaranto, promenade en bateau sur le canal et parler du nombre de pêcheurs.
La Port de Toamasina
TOAMASINA : ville des épices. Toamasina (communément appelé Tamatave) est la deuxième ville de Madagascar et avec la présence du principal port régional a un potentiel de croissance pour les activités économiques. C'est le plus grand port du pays et par conséquent le centre commercial du pays, une grande partie du commerce extérieur de l'île de manutention. Vous pouvez acheter la vanille sous toutes ses formes : sirop, poudre, en bâtonnets, mais aussi des autres épices, tonnes de fruits tropicaux : litchis, mangues, guayavas, Jacquier, coquilles de souvenirs ou artcraft local comme celle faite avec des feuilles de Ravinala. Dans les banlieues de ville de Toamasina, il y a le Parc Zoologique d'Ivoloina (11 km au nord du centre). Il fut à l'origine un jardin expérimental et offre maintenant une vue de la bonne idée de 13 espèces de lémuriens, ainsi qu'une sélection de la flore de Madagascar. Le lémurien viendra manger des bananes dans vos mains.
L'île Sainte Marie
SAINTE MARIE: Repos balnéaire et visite des Baleines selon saison. L'île Sainte Marie, ou l'île de Nosy Boraha, est une île granitique étroite 57 km de long de 8 km au large de la côte Est de Madagascar. Il est composé d'une île principale et plusieurs petits îlots. Sa végétation luxuriante, entrecoupée de nombreux petits villages, les plages de sable kilométrique ombragées par les cocotiers, de ses baies et criques protégées par des récifs coralliens ont transformé cette tropical île de rêve en un des endroits plus populaires de plage Madagascar. En hiver (de Juin à fin Septembre), la mer autour de Sainte Marie offre un des spectacles fascinants plus naturels du monde. Grands groupes de baleines à bosse (Megaptera) font leur migration annuelle de l'Antarctique dans les eaux abritées autour de Ile Sainte Marie, où ils mettent bas, allaitent leurs petits et s'engagent dans leurs rituels de parade nuptiale spectaculaire. Cap Sainte Marie, belles plages, hautes falaises de grès et grottes offrent un paysage de rêve à la pointe du Sud de Madagascar. Située entre les eaux du canal de Mozambique et celles de l’Océan Indien, Cap Sainte Marie est battu par les vents et offre des allures de "bout du monde".

CIRCUIT SUD :

TANA A ANTSIRABE: La route des hauts plateaux.
L'Hôtel de Thèrme d'Antsirabe
ANTSIRABE: Région Volcanique et des pierres précieuses. A 170 km d’Antananarivo par la RN7, la ville thermale d’Antsirabe capitale du Vakinankaratra est entourée de montagnes volcaniques et jouit d’un climat particulièrement vivifiant. Elle devint le rendez-vous des curistes de tout Madagascar et même des îles voisines. Antsirabe que l’on peut visiter en pousse-pousse, possède à la fois la quiétude d’une petite ville provinciale Européenne et un cachet typiquement Malagasy que l’on découvre dans les marchés et les quartiers traditionnels. Dans les environs immédiats, le plan d’eau presque circulaire d’Andraikiba dont la profondeur peut atteindre 165 m. A 17 km au Sud-Ouest, Tritriva le plus célèbre lac de cratère de Madagascar. Ses eaux glauques ont une particularité inexpliquée: elles baissent en saison de pluies et remontent en saison sèche. A 30 km au Sud, le Mont Ibity et ses orchidées sur rochers dans un paysage uiniforme. A ses pieds, la vallée de la Sahatany, un haut lieu de la minéralogie. Les tailleurs de pierre d’Antsirabe doivent à cette proximité être parmi les plus habiles de l’île. Betafo, une petite ville à 22 km à l’Ouest sur les bords du lac Tatamarina. Son nom est associé aux chutes d’Antafofo dont les eaux tombent de 20 m en deux parties en escalier dans un décor en demi-cirque.

Fianarantsoa
FIANARANTSOA A MANAKARA : Voyage en train
On parle souvent de Fianarantsoa comme d’une sœur jumelle d’Antananarivo. Comme la capitale, elle a un lac Anosy, une ligne de chemin de fer ralliant la Côte Est, des collines et une vieille Ville. Fianarantsoa, un exceptionnel point d’éclatement au milieu d’une ancienne province qualifiée à juste titre de "multicolore". Au Nord, Ambositra porte d’entrée du pays Zafimaniry et capitale du travail du bois. Une région qui ne se révèle pas toujours au voyageur pressé, mais dotée de nombreuses curiosités la cascade d’Andriamamovoka, à une heure de marche, la route d’Andina et cet impressionnant agencement de rizières en terrasses, et à 82 km sur la route de Morondava, les carrières de marbres d’Ambatofinandrahana. Vers l’Est, la ligne Fianarantsoa-Manakara, un train de légende ressuscité grâce à un exceptionnel élan venu de tous les horizons. 56 tunnels, 4 viaducs et 40 autres ouvrages d’art, 17 gares réparties sur les 170 km d’un itinéraire parfois accroché à la montagne. Une traversée très remarquée aussi des immenses champs de Thé de Sahambavy. Manakara est une ville Malagasy tranquille avec des rues asphaltées larges et un sentiment de fin du monde. Il est connu principalement comme le terminus de la ligne de train de Fianarantsoa. Manakara a quelques longues plages bordées de pins
Parc National de Ranomafana
RANOMAFANA: Parc National avec ses forêts tropicales humides et ses lémuriens est situé dans la Province de Fianarantsoa du Sud Est Madagascar, c'est environ 2 heures de voiture de la ville de Fianarantsoa et environ 10 heures de route d'Antananarivo. Il est devenu le quatrième Parc National à Madagascar lorsqu'il a été inauguré le 31 mai 1991. Rano en Malgache signifie eau et Mafana chaud (ranomafana = eau chaude). Il y a environ une centaine d'années un Malgache découvert hot springs vers le bas dans la vallée et les français créent un spa autour d'eux. C'est devenu la ville de Ranomafana. En 1986, Hapalemur aureus ont été découverts dans la forêt à 6 km de la ville (et à la même époque Hapalemur simus furent redécouvertes) et Dr Patricia Wright a travaillé avec le Gouvernement de Madagascar pour créer un parc National afin de protéger les deux espèces. Le parc est à la pointe de Haut Plateau du Madagascar, il est extrêmement montagneux, avec des altitudes allant de 600 m à établis. L'inclinaison des pentes avait conservé le parc de l'exploitation avant 1986. La gamme d'altitude permet de nombreux différents types de forêts, de la plaine tropicale aux forêts de nuage et haut plateau. Le parc est divisé en zone protégée base de 41 500 hectares entouré par une zone périphérique dans lequel une exploitation de la forêt est autorisée. 
Parc National d'Andringitra
ANDRINGITRA : 2ème plus haut montagne de Madagascar à 46km d'Ambalavao, au Sud de Fianarantsoa. Le Parc est accroché au Massif de l’Andringitra à une altitude allant de 650 à 2658 m. L’Andringitra est un des hauts lieux biologiques de Madagascar, un de ces laboratoires naturels où vieilles espèces-reliques et espèces plus récentes coexistent en donnant à la faune ou à la flore leur originalité.
Parc National d'Isalo
ISALO : trekking dans le Parc National à 300km de Fianarantsoa et 240 km de Tuléar. Créé en 1962 et principale curiosité naturelle de la route du Sud, le Parc National de l’Isalo est chronologiquement le deuxième de Madagascar, et s’étend sur une superficie de 81.000 ha.
Saphir Ilakaka minier
ILAKAKA et ses gisements de Saphir. L'existence de gemmifères minéraux, y compris Saphir Ilakaka minière, corindon saphir rush était connu depuis longtemps dans les grès de l'Isalo. La majorité des corundums venant de l’Ilakaka zone doit être chauffé pour être commercialisé, en effet, une pierre bleue, mais nuageux, ne pouvait ne pas inévitablement laisser Supposons qu'à ses découvreurs qu'elle deviendrait pure et transparent après un traitement thermique approprié.
La belle Plage de Tuléar
TULEAR : ville de soleil. Sur une vaste plaine littorale sur le canal du Mozambique, des plages infinies aux fourrés extravagants de la forêt sèche, des rives verdoyantes du fleuve Onilahy aux montagnes de pierre blanche ; tout Tuléar a été façonné par le soleil du Tropique du Capricorne.
La belle plage d'Anakao
La beauté de Nosy Ve
ANAKAO : Repos balnéaire, Anakao est le village de pêcheurs Vezo le plus connu de la région. Il est très apprécié des visiteurs pour ses retours de pêche et ses possibilités d’excursions, de snorkelling ou de plongée en pirogue Vezo. Les amateurs de surf trouveront aussi leur bonheur.  Transfert en bateau pour le village d’Anakao de l’ethnie Vezo. Spectacle haut en couleurs de centaines de pirogues multicolores reposant sur la plage. Baignade et balade en pirogue à balancier sur cet immense et magnifique lagon, visite de NOSY VE et ses oiseaux endémiques : paille en queue. Proche d’Anakao, l’île de Nosy Ve offre une plage superbe presque déserte. Les fonds raviront les plongeurs par leur beauté. L’île abrite une colonie d’oiseaux uniques à Madagascar, nommés phaétons à queue rouge. L’île de Nosy Ve est également un des seuls sites de nidification connu, avec La Réunion, dans l'hémisphère sud.
Ifaty
IFATY: Repos balnéaire visite du sentier botanique de l’Association Reniala : oiseaux, baobabs et plantes médicinales; possibilité de faire la plongée sous-marine pour voir les fonds sous-marins et ses divers coraux. Ifaty est le nom collectif donné à deux villages de pêcheurs poussiéreux. Au sud de Toliara la plage est plus étroite et plus rocailleuse, mais la plongée est une bonne chose. Plongée, surtout pour les requins, est mieux ici que plus au Sud. En Juillet et Août, vous pouvez voir la migration des baleines passent. L'intérieur des terres, un conduit désert sec en épurés faiblement montagnes avec beaucoup de terrain desséché et plusieurs salés et éteindre l'air avec une odeur sulphury. La réserve Reniala est une étrange forêt épineuse avec la bonne observation des oiseaux et un must pour errant à travers les baobabs antiques.
Fort Dauphin
Les Tombeau Mahafaly
TULEAR A FORT DAUPHIN :
-Le littoral de l'extrême Sud.
-Les Tombeaux Mahafaly.
-Les Villages des pécheurs Vezo.
-La forêt épineuse.
Parc National d'Andohahela
ANDOHAHELA à 60 km de Fort Dauphin, est un Parc National de la toute première importance, ce qui lui a valu d’être honoré du Trophée Loutre d’Argent au World Travel Market 99 de Londres. Sa particularité réside dans son extraordinaire variété d’écosystème due à la proximité de la chaîne montagneuse de l’Anosy.

CIRCUIT SUD OUEST:

Allé de la Baobab
TANA A MORONDAVA
-La route des hauts plateaux
-Descente en chaland du fleuve Tsiribihina
-Tsingy de Bemaraha : Trekking dans le Parc National
-Morondava et ses divers Baobabs
Kirindy Mitea
KIRINDY MITEA à 50 km au sud de Morondava. Dans la région de Belo sur Mer au Sud de Morondava, le Parc National de Kirindy Mitea se trouve dans une zone de transition entre le climat tropical sec et celui semi-aride du Sud.

CIRCUIT NORD:
La rivière de Sambava
La belle vue d'Antalaha
SAMBAVA- ANTALAHA : Plantation et préparateur des vanilles. La vanille fragrants  qui donna naissance à la vanille Bourbon était déjà cultivée dans d’autres pays avant d’être introduite à Madagascar en 1870. La Grande Ile en était déjà le premier producteur mondial en 1924, elle l’est toujours grâce à la région de la SAVA au Nord Est qui produit à elle seule 1.000 tonnes de vanille préparée. Sambava, niché à l’embouchure de trois rivières au cœur d’un triangle formé par Vohémar au Nord, Antalaha au Sud, Andapa à l’Ouest. Randonnées dans la vallée de la Bemarivo au départ de Nosiarana. Loisirs nautiques sur les lacs d’Andohabe et d’Andamoty. Le Parc National de Marojejy et sa haute montagne. La Cocoteraie de la Soavoanio couvrant une superficie de plus 4.700 Ha divisée en 4 zones. Antalaha, ses constructions de boutres, sa taillerie de pierres semi-précieuses. Trekking dans la vallée de l’Ankavanana. Vue panoramique à partir de la station météorologique. Excursions au Cap Est (3 heures de bateau) ou au Parc Masoala. Vohémar, ancienne Cité Islamique détruite ensuite par les Portugais. Des vestiges archéologiques intéressent les chercheurs. Un Lac Vert également appelé Andranotsara à 7 km au Sud, qui aurait été un ancien village dont les habitants ont été transformés en crocodiles. Relié par une piste saisonnière à Ambilobe en passant par le village de chercheurs d’or de Daraina. Andapa, dans une cuvette verdoyante bordée par les massifs de Marojejy et d’Anjanaharibe, grenier à riz de la région. Relié à Sambava par une belle route de montagne serpentant entre les forêts et la rivière Lokoho. Belle vue sur les parcelles rizicoles à partir de la colline d’Anjiabe.
Parc National de Marojejy
MAROJEJY : Trekking en montagne dans le Parc National avec sa forêt tropicale humide. Marojejy est un des régions étonnamment belles et sauvages de Madagascar. Il est unique dans le monde, un lieu de forêts tropicales denses, jungly, pure, hautes falaises et les plantes et les animaux trouvés nulle part ailleurs sur terre. Situé dans Les Forêts Tropicales de Madagascar du Nord Est entre les villes actuelles d'Andapa et Sambava, le Massif de Marojejy a été décrite par le Professeur Henri Humbert, du Musée d'histoire naturelle de Paris en 1948. Humbert était un éminent botaniste qui est arrivé à Madagascar après avoir exploré la plupart des chaînes de montagne en Afrique. À la suite de son expédition de Marojejy, Humbert a publié un livre intitulé une merveille de la Nature, dans lequel il décrit Marojejy comme la gamme plus impressionnant dans tout Madagascar en raison de sa grandeur, sa flore riche et surtout à son état naturel vierge. Son enthousiasme l'a amené à s'assurer que Marojejy est protégé comme l'une des réserves de nature stricte de Madagascar. 
Cuvette de rizière d'Andapa
ANDAPA : Cuvette de rizière. La ville d'Andapa est situé dans la région du Nord Est de Madagascar appelé SAVA (un acronyme pour quatre villes de principe de la région : Sambava, Antalaha, Vohémar et Andapa). Andapa est devenu le "bol de riz"ou le "grenier de riz" de Madagascar dans le Nord Est, le bassin se transforme en vastes et luxuriants champs de riz. Comme la population a augmenté, les hameaux minuscules originales ont cultivé et forment un réseau de villages dispersées tout au long de ces champs de riz.
ANKARAFANTSIKA : Parc National et ses forêts sèches à 114 km a l’est de Mahajanga. Royaume des oiseaux, terre des lacs sacrés, source de vie, Ankarafantsika est situé au Nord Ouest de Madagascar à 450 km d’Antananarivo et 114 km de Majunga par la route nationale 4. Ankarafantsika est un repaire d’oiseaux et de lémuriens. Une particularité qui fait de la conservation un véritable leitmotiv pour ce parc national; 8 espèces de lémuriens ont été observées à Ankarafantsika : une espèce diurne, 2 espèces mixtes, 5 espèces typiquement nocturnes dont les fameux Microcebus, les plus petits primates au monde. 129 espèces d’oiseaux nichent dans la forêt d’Ankarafantsika. 75 d’entre elles sont endémiques. Enfin, Ankarafansika abrite aussi des reptiles endémiques locaux: caméléons, iguanes, serpents et tortues d’eau douce.
Antsohihy
ANTSOHIHY: Forêt de mangrove. On trouve ce type de peuplement forestier qui reste toujours vert sur la côte au Nord et à l’Ouest de l’île. En général il est hors des secteurs de déferlement mais sur les côtes plates souvent inondées par la mer. Lors d’une marée basse les racines de soutiens et la racine principale sortent de l’eau et lors d’une crue on ne voit souvent que la couronne de l’arbre. Pendant un voyage d’Antsohihy vers Ambanja, on peut apercevoir une forêt géante de mangroves le long de la route nationale
Ambanja
Nosy Iranja de Nosy Be
AMBANJA: Plantation de Cacao et des distilleries des huiles essentielles. La rivière Sambirano est l'attraction numéro un de la région. Les moins vaillants iront tout simplement au bord de la rivière, en ville, pour y contempler le couché de soleil. Les plantations de café, de cacao et d’ylang-ylang font encore la richesse de la région. Elles sont faciles d'accès, vers l'entrée Nord de la ville. Les plantations de cacao, à l'abri de gigantesques arbres centenaires, produisent le fameux "Cacao de Madagascar" qu'on trouve à l'export. Essayez de visiter au passage une distillerie d'essences parfumées. Ankify à une heure de piste, offre maintenant un grand choix d'hébergements et peut donc faire une étape agréable en route pour Nosy Be. La plage y est belle et tranquille. La presqu'île d'Ambato et Nosy Faly sont sauvages et un peu difficiles d'accès, mais ça vaut le déplacement. C'est une région chargée d'histoire pour le peuple Sakalava et on peut y assister à des cérémonies.


Parc National d'Ankarana
ANKARANA: Parc National avec ses Tsingy, forêt sèche, grotte à 100 km environ d’Antsiranana et de Nosy Be. Né sous la mer il y a des millions d’années, l’Ankarana dont 18.000 ha ont été convertis en Parc étend son réseau de grottes, de rivières souterraines et de canyons au milieu de forêts sèches et vertes. BALY à 150 km au Sud Ouest de Mahajanga. A 150 km au Sud Ouest de Mahajanga, la Baie de Baly est encore peu connue des touristes mais ne le restera pas longtemps!
Montagne d'Ambre
MONTAGNE D'AMBRE: Parc National avec sa forêt tropicale humide. Montagne d'Ambre est un timbre isolé de la forêt de montagne qui s'élève de la région environnante du sec. Le parc est célèbre pour ses chutes d'eau, lacs de cratère et la faune. Montagne d'Ambre se trouve près de Joffreville (Ambohitra), à 27 km au Sud Ouest de Diego Suarez (Antsiranana). Joffreville, une ancienne retraite d'officiers français qui sont maintenant dans un état de délabrement, est le point d'entrée au parc. Montagne d'Ambre est composée de forêt montagnarde, forêt tropicale humide et sèches à feuilles caduques. Elle a de larges pistes et aires de camping et se caractérise par le vent et par temps frais, devenant même très froid pendant la nuit.
Aux trois baies d'Antsiranana.
DIEGO et ses trois baies d'Antsiranana, situé à l'extrême Nord de Madagascar, appelé Diego Suarez jusqu'en 1975 et Diego encore appelé par beaucoup, est la Capitale de la Province Nord de Madagascar. Il a un des plus beaux ports en eau profonde du monde, complet avec un photogénique sugarloaf mountain. Les visiteurs aiment généralement cette ville, qui est probablement la ville la plus française sur Madagascar. Elle a ce sentiment colonial au-dessus d'elle. Il s'agit de la plus grande ville du Nord avec un énorme marché confortable, une gamme d'excellents Restaurants et certains endroits fantastiques et Parcs Nationaux à visiter à proximité. Diego est l'endroit parfait pour traîner et se préparer à la visite du quartier. À une douzaine de kilomètres de Diego, nous empruntons la piste sablonneuse de 5km qui nous mènera aux trois baies. Réputées pour leur beauté sauvage, cette succession de baies de Sakalava, des Pigeons et enfin des Dunes vous éblouiront par les longues plages de sable blanc et la mer turquoise. Nous finirons notre boucle en sortant par Le Camp d’Orangea pour rejoindre le village de Ramena. Nous assisterons à ce magnifique coucher de soleil.

CIRCUIT CENTRE:
Le Capital de Madagascar Antananarivo
Antananarivo (Tananarive) est la ville Capitale de Madagascar et de la plus grande ville sur cette grande île de l'Océan Indien. La ville est située à l'intérieur des terres, environ 90 milles de la côte Est. Antananarivo a été fondée dans le début 1600 et sa position sur le dessus d'une crête élevée rendait facile à défendre contre les attaques ennemies. Antananarivo signifie "la ville des mille", une référence aux 1000 soldats qui soi disant protégé la ville nouvellement créée sous le règne d'Andrianjaka Roi vénéré. En 1895, les français ont repris et élargi considérablement pour y inclure beaucoup de nouveaux bâtiments et de routes. Madagascar a obtenu son indépendance de la France en 1960. Aujourd'hui, Antananarivo a une population d'environ 1,4 million de personnes. Il vous surprendra avec ses rizières, la pollution, apparence asiatique, nombreux escaliers des collines escarpées, des Palais, des rues pavées et des Églises. Ce n'est pas l'Afrique ou l'Asie, Madagascar est totalement unique.
Palais de la Reine Manjakamiadana
Voyage à Antananarivo:
La plupart des gens qui voyagent à Madagascar arrivera dans la Capitale depuis l'Aéroport International d'Ivato. Antananarivo est un endroit très animé avec beaucoup d’Églises, une Mosquée, un Zoo et beaucoup de marchés. La Capitale est essentiellement construite sur 12 collines et marches abruptes débouché sur la Place Principale de l'Indépendance dans la Centre Ville. L'architecture est un mélange de vieilles maisons en bois, des bureaux modernes et de bâtiments de style colonial français. La meilleure façon de voir Antananarivo est de marcher et de prendre des taxis. Nombreux de visiteurs, prendre un taxi jusqu'à la Rova de Manjakamiadana dans la haute-ville et marche à partir de là. Le parc zoologique et botanique de Tsimbazaza abrite quelques uns des uniques flores et une faune dont les lémuriens de Madagascar. Il est assez typique de beaucoup de villes dans un pays en voie de développement : beaucoup de la pauvreté, la pollution et l'infrastructure ruine parsemées de cafés modernes, des restaurants et des magasins vendant des produits occidentaux.
Rova d'Ambohimanga
LES COLLINES SACREES: Un total de 12 qui a toujours fait l’unanimité,  une liste par contre qui a  connu beaucoup de variantes selon les sources. Les plus réputées : l’ensemble des 3 collines formant Analamanga, site originel d’Antananarivo. Ambohimanga d’où partirent les conquêtes d’Andrianampoinimerina, inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Ilafy au Nord de la capitale où le Roi Radama II  aimait se retirer avec ses compagnons de jeux. Ambohidrabiby où, vers 1600, le Roi Ralambo introduisit dans les usages la consommation de la viande de zébu. Antsahadinta au Sud Ouest, ses arbres "Amontana" symbole de Royauté et "Aviavy" symbole de Noblesse, ses nombreux choix de randonnées.
En suivant les Routes Nationales. Sur la RN1 menant à la région volcanique de l’Itasy, le Lemurs’Park et ses 9 espèces de lémuriens réinsérés dans un cadre enchanteur. La colline d’Antongona à l’entrée d’Imerintsiatosika avec sur son sommet deux cases royales transformées  en musées. 
Chute de la Lily Ampefy
AMPEFY : Le Lac Itasy, les Geysers, la Chute de la Lilly et l'îlot de la vierge : centre Géographique de Madagascar
Sur la RN2 ou route de Tamatave, Ambohimalaza village historique célèbre pour son immense nécropole et ses tombes surmontées d’une maisonnette ou "Tranomanara". Au niveau de Nandihizana, bifurcation pour le Massif de l’Angavokely offrant un des plus beaux panoramas des Terres Centrales. A Ambatolaona, l’accès recommandé pour Mantasoa, son lac, ses coteaux parsemés de  coquettes résidences secondaires, ses vestiges historiques. Les Gorges de la Mandraka à partir du PK 62, où la route en lacet plonge littéralement dans un décor grandiose de toute beauté.
Sur la RN3, Anjozorobe et son corridor forestier, très apprécié des birdwatchers car présentant l’avantage d’avoir aussi une avifaune aquatique.
A 140 km au Nord Ouest par la RN4, la Réserve Spéciale  d’Ambohitantely, constituée d’une forêt naturelle relique où trône le Palmier Royal endémique du Tampoketsa d’Ankazobe.
Sur la RN7 enfin, le complexe de loisirs et d’artisanat d’Analamanga Park à 30 km de la capitale, marquant la limite Sud de la Région.

Popular Posts

Twitter Delicious Facebook Digg Stumbleupon Favorites More