Pages

This is default featured post 1 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured post 2 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured post 3 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured post 4 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured post 5 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

samedi 31 mars 2012

Le Parc National d’Andasibe ou Périnet : Mantadia et Analamazaotra

Sifaka
Le Parc National d’Andasibe est l’un des parcs les plus visités à Madagascar à cause de sa proximité de la capitale mais aussi pour la variété diverse de sa faune et de sa flore rare. 

-INTÉRÊTS TOURISTIQUES: L’attrait touristique d’Andasibe Périnet demeure dans l’observation des lémuriens et ensuite d’oiseaux. Une simple promenade dans la forêt pour le contact avec la nature nous remplit d’aise, mais la rencontre avec ses animaux qu’on ne peut trouver nulle part ailleurs l’est encore davantage. Le parc regroupe deux réserves distinctes qu’on peut visiter le jour et la nuit : la réserve de Mantadia sur une superficie de 15500 ha et celle d’Analamazaotra pour 810 ha. La réserve de Mantadia Il s’agit d’une forêt primaire à peine touchée, comportant quelque 10 000 ha qui sont presque intactes, et comportant à peine des sentiers quasiment tracés. Les visiteurs doivent être accompagnés de guide pour l’explorer ; mais c’est pour ainsi dire une mine d’or, permettant de rencontrer des espèces animales rarement vues, des mammifères, des reptiles et des oiseaux. La forêt est divisée en deux par la route : à droite se trouvent les lémuriens à queue touffue noire et rouge (difficiles d’approche) et à droite, avec un peu de chance, on peut voir les sifaka au diadème doré ou simpona, et presque certainement quelques indri (qui ont une couleur bien plus sombre que ceux d’Analamazaotra). Aussi bien les uns que les autres sont beaucoup plus à l’aise au fur et à mesure qu’ils s’habituent aux humains.Cette section de Mantadia comporte de bonnes pistes, même si elles sont abruptes offrant une vision admirable de l’ensemble de la forêt et des points de vue intéressants d’observation des oiseaux, dont certains comme les fouisseurs à écaille, les fouisseurs à pitta et le coua à gorge rouge. Il s’agit d’un endroit merveilleux, mais vous devez être en excellente forme. Il existe trois zones de pistes importantes : La meilleure, de 14 km, est la plus propice aux observations, mais il en existe une de deux heures qui amènent à une chute d’eau, à une cascade et à un lac sacré. La réserve de Mantadia renferme également plusieurs espèces d’orchidées, des chutes d’eaux où se pratiquent des rites culturels par la population riveraine et une piscine naturelle.
La réserve d’Analamazaotra La réserve d’Analamazaotra est réputé pour ses lémuriens « indri indri » qu’elle protège en majeure partie : c’est le plus grand lémurien de l’île au cri puissant qui anime la forêt. A une hauteur d’environ un mètre, avec une queue à peine visible, des marques noires et rouges et un visage semblable à celle d’un ourson surpris, l’indri indri ressemble davantage à un panda un peu mal formé plutôt qu’à un indri. Les longues pattes postérieures sont très puissantes et un indri peut effectuer un saut de 10 m, exécuter un demi-tour en l’air et se retourner en plein air pour observer de loin ses ennemis. Et vous serez un envahisseur : presque tout le monde peut voir des indris à Périnet et la plupart les entendent. Car c’est la voix qui rend cet animal extrêmement spécial. La plupart des autres lémuriens se font entendre à l’aide de grognements et de cris, mais l’indri chante. C’est un cri horrible à mi-chemin entre le chant d’une baleine et celle d’une sirène de police à mesure que les indris se lancent des appels à plus de trois kilomètres de distance. Ils sont plutôt ponctuels dans leurs chants : Si vous êtes dans la réserve entre une heure et deux heures après le point du jour ou peu de temps après le crépuscule, vous aurez des chances de les entendre chanter. Ils se mettent aussi à chanter aux environs de leur sieste avant de s’endormir au sommet des arbres. Ce cri est interprété comme étant : le cri indiquant sa présence à proximité, d’avertissement aux dangers (présence de carnivore ou de rapace), ou encore le cri de la période des amours. Notons que ce lémurien ne peut pas survivre en captivité. Les indris sont monogames, vivant en petits groupes familiaux d’environ cinq animales, et donnantes naissances en Juin. Les naissances ont lieu en Juin, tous les deux ans. En Malagasy, les indri sont appelés « babakoto » dont le sens est « père de Koto » ; il est interdit de tuer un indri, car d’après la légende, un garçon appelé Koto est allé en forêt cueillir du miel sauvage, mais qu’il fut gravement piqué par des abeilles. Ayant perdu son équilibre, il fut rattrapé par un indri qui l’a rapporté sur son dos chez lui. 
-FAUNE ET FLORE: Dans son ensemble, il existe neuf espèces de lémuriens à Périnet (y compris les aye aye), mais vous ne les verrez pas tous. On peut rencontrer des groupes de lémuriens gris, diurnes qui dorment près du pont en béton, près du Lac Vert et des lémuriens bruns ou parfois un avahi endormi (lémurien laineux) dans la fourche d’un arbre. Il est parfois bon de partir à la chasse aux lémuriens nocturnes (les guides sont experts dans ce domaine) et de chercher des lémuriens souris ainsi que le petit lémurien souris ou le petit lémurien nain qui hiberne pendant la saison froide. Les lémuriens ne forment que quelques unes des créatures que l’on peut trouver dans la forêt de Périnet.
On y trouve aussi des tenrecs, des insectes variés et divers, plusieurs espèces de grenouilles, caméléons, des porcs et pic ainsi que des araignées et des reptiles. Par malheur, ces derniers se font de plus en plus rares, étant donné le trafic illégal de reptiles. Cependant, les boas arboricoles sont encore communs et restent placides. Ce parc est encore un endroit idéal pour observer les oiseaux surtout très tôt le matin. Certains dignes d’intérêt comprennent le vasity, le coua et le vanga des roseaux.
Un aspect désagréable de Périnet, surtout si vous avez passé dans la végétation et s’il a plu récemment vient des sangsues. Veuillez enfoncer vos bottes dans votre pantalon et utiliser des insecticides. Si malgré tout, une sangsue a pu se faufiler dans vos défenses, un peu de sel lui fera lâcher prise. Les randonnées nous emmènent plus loin, dans un sentier balisé et sécurisé bordant divers cours d’eau et plusieurs petites cascades, découvrir la flore unique de la réserve.
La flore se caractérise par une végétation luxuriante de forêt tropicale, et de nombreuses espèces de fougères arborescentes, d’orchidées épiphytes, de lianes sacrées, et de palmiers nains, une centaine d’arbres numérotés qui peuvent atteindre une hauteur de 30m, des plantes médicinales. Un parc à orchidée y est aménagé et ces fleurs sont surtout en fleur en Octobre et en Novembre.
Le Parc dispose également d’un Centre d’Interprétation, ainsi que d’endroits aménagés en sites de pique-nique ou aires de camping.
-ETHNIE: Cette région regroupe 18 ethnies dont les Betsimisaraka, Bezanozano et Merina. Ce sont surtout des paysans qui pratiquent la culture sur brûlis et la base essentielle de leurs ressources est l’exploitation forestière et minière.

vendredi 30 mars 2012

Le Tsingy Rouge de l'Ankarana

Le Tsingy Rouge de l'Ankarana
A une centaine de kilomètres au Sud de Diego Suarez s’étend une merveilleuse réserve naturelle : Les Tsingy de l’Ankarana. Ces incroyables formations karstiques ne se trouvent que dans deux endroits à Madagascar : au Nord de Morondava, ceux de Tsingy de Bemahara, et ici dans le Nord. Les deux sites sont inscrits au patrimoine mondial de l’Humanité à l’Unesco. Sur 35 kilomètres, voici donc un formidable massif de pics calcaires acérés, impénétrables. Ces canyons ont certainement isolé de nombreuses espèces inconnues de la science, et il y a énormément à découvrir encore faut-il y arriver, et 90% du massif est inexploré tant les conditions d’accès sont impossibles! Quant au sous-sol, il n’a rien à envier à la surface, avec des dizaines de cavités gigantesques, et des rivières tumultueuses, dont certaines s’enfouissent ici dans l’Ankarana pour ressurgir en mer, 50 kilomètres plus loin!

jeudi 29 mars 2012

Parc National de Marojejy

Parc National de Marojejy
L’inventaire botanique du Marojejy a démarré avec le botaniste français Henri Humbert qui intitula le premier chapitre de son livre de 1955. Une merveille de la nature à Madagascar. Le Professeur Humbert a récolté des plantes sur l’ensemble des forêts de Madagascar mais a été particulièrement impressionné par celles du Marojejy; il écrira le massif le plus prestigieux de l’île entière à la fois par son aspect grandiose, par sa richesse floristique, et, surtout par son caractère de nature inviolée sur la presque totalité de son étendue et sur la plus grande partie des avants-monts, c’est le Marojejy! Le Marojejy deviendra la 12e et dernière Réserve Naturelle Intégrale juste après l’expédition de Humbert.  Depuis 1998, la réserve a changé de statut et pour permettre sa découverte, elle est devenue Parc National. La zone est composée d’un massif escarpé avec des pentes abruptes, en particulier après 1 000 m d’altitude. Les forêts sempervirentes de basse altitude sont riches en espèces, ont une canopée de 25-30 m de haut et présentent les plus grands arbres. Au fur et à mesure de l’ascension de la montagne, la structure de la végétation change, la canopée est moins haute, les troncs et les branches sont couverts d’épiphytes, il y a plus de lianes et de fougères, notamment de fougères épiphytes (Cyathea spp. Cyatheacées). Au-delà de 1 400 m d’altitude, les nuages s’accrochent à la montagne et la forêt n’a plus que 6-10 m de haut.  Le toit de la montagne est comme un îlot au-dessus d’un océan de forêts avec des buissons, des zones marécageuses et herbeuses, des orchidées. Plusieurs chercheurs et visiteurs, y compris le Capitaine Aragon qui construisit un signal géodésique en 1937 et le Professeur Humbert en 1948 suivis de nombreux biologistes laissèrent un message près du cairn sommital où une bouteille peut également recevoir le votre. Le Marojejy présente toujours sa “nature inviolée” et les règles de la montagne s’appliquent ici. Les fortes pluies transforment parfois les petites rivières en torrents. Assurez vous de préserver la nature du Marojejy, restez sur les sentiers ou essayez de le faire quand ils sont trop boueux et soyez très vigilants avec les feux. La seule trace que vous laisserez sur cette montagne sera votre message que recevra la bouteille du cairn supérieur. 
Animaux à voir :
Lémuriens : plusieurs espèces sont rencontrées dans cette forêt, y compris le Lémur brun (Eulemur fulvus albifrons) et le Lémur à ventre rouge (Eulemur rubriventer) pendant le jour, mais la vedette de la montagne est le Propithèque soyeux (Propithecus diadema candidus) à la fourrure entièrement blanche. Compte tenu de la nature accidentée du terrain, les espèces nocturnes sont plus difficiles à rechercher.
Oiseaux : vu l’exceptionnelle qualité de la forêt qui s’étend sur un gradient de plus de 2 000 m d’altitude, la liste des oiseaux du Marojejy est exceptionnelle. Trois espèces de Philépittes sont rencontrées ici dont la Philépitte veloutée Philepitta castanea, la Philépitte souimanga Neodrepanis coruscans aux altitudes inférieures, remplacée par la Philépitte de Salomonsen Neodrepanis hypoxantha aux altitudes supérieures. L’Eurycère de Prévost Euryceros prevostii avec son puissant bec bleu nacré est plus facilement observé au début de la saison des pluies comme l’Oriolie de Bernier Oriolia bernieri.
Autres animaux : de nombreux amphibiens et reptiles sont connus du Marojejy, la plupart des espèces étant rencontrées à basse altitude. De grands caméléons et de petits brokésias peuvent être rencontrés.

mercredi 28 mars 2012

Parc national de Mananara Nord

Le Parc National de Mananara Nord
Le Parc National de Mananara Nord superficie environ 23 000 hectares et englobe certains de la dernière forêt tropicale plaine restante à Madagascar. 1000 Hectares supplémentaires d'îlots au large des côtes et leurs récifs environnants sont protégés dans un parc national marin. Le plus grand de ces îlots est Nosy Atafana, au sud-est de la ville de Mananara. Mananara Nord est le seul habitat connu du lémurien nain oreilles velues, mais les lémuriens ne sont pas la principale attraction du parc et ne sont pas toujours visibles par les visiteurs. Le parc protège aussi les indris, Propithecus sifakas, lémuriens bruns, lémuriens huppées et aye-ayes, ainsi que divers geckos (y compris les uroplatus endémique et les geckos de jour) et de dugong, de baleines et de la vie des récifs au large des côtes. Appel principal de la région en dehors de sa forêt est l'occasion de faire connaître une région éloignée de Madagascar et de l'expérience de vie malgache en milieu rural. Le parc est encore à un stade précoce du développement, ainsi que le personnel de demande que les voyageurs leur donnent d'avertissement de leur visite de pointe via les bureaux de l'Angap à Antananarivo, Maroantsetra ou Mananara. Tournant dans le parc sans préavis n'est pas encouragée.

mardi 27 mars 2012

L'île aux Forbans (Sainte Marie)

L'île aux Forbans (Sainte Marie)
A l'Ouest de l'île Sainte Marie, dans une petite crique se trouve l'île aux Forbans. Les pirates qui avaient élu domicile à Sainte Marie au 19è siècle avaient coutume d'y partager leur butin. Aujourd'hui, sur cette minuscule île envahie de verdure, il n'y a pas âme qui vivent ni même aucun vestige de cette époque mythique. Pourtant les habitants et les curieux continuent de braver l'interdit et de fouiller régulièrement cette île dans l'espoir d'y trouver un trésor!

lundi 26 mars 2012

Archipel des Mitsio (Nosy Lava)

Archipel des Mitsio (Nosy Lava)
Située au Nord de la grande Mitsio appelé aussi Nosy Lava, l'île longue offre des côtes souvent assez abruptes. À marée haute il forme un îlot qui et à marée basse il devient une presqu'île cerclée de sable blanc. C'est un excellent site pour les pêches en surface, où les passes de courant entre les roches émergées, les patates de corail qui  parsèment le littoral, les berges rocailleuses aux abords des falaises constituent autant des postes de choix pour les prédateurs. Nosy Lava est une petite île Malagasy tristement célèbre pour son bagne qui a fermé ses portes en 2000. L'île de Nosy Lava contient des tombeaux de rois Sakalava. Son vieux phare mérite une visite, d'où la vue s'étend vers Nosy Saba au Nord, Analalava à l'Est et la pointe Maromony au Sud. Super site de pêche sous-marine, mais très mauvais mouillage, par 12 m, très exposé à la houle.

dimanche 25 mars 2012

La baie de Baly

La baie de Baly
Au Sud Ouest de Majunga, la Baie de Baly, ou Baie de Mahajamba (ou Majunga), est très jolie avec ses plages idylliques et ses récifs de corail qui offrent des fonds aux passionnés de la plongée. La tortue à éperon qui est l'espèce la plus rare de Madagascar et des oiseaux endémiques comme l'aigle pêcheur, l'ibis sacré, ou le héron d’Hubert vit dans la Baie de Baly. Le Parc National est un site de conservation des tortues à éperon terrestres et un site de nidification de l'Aigle pêcheur Ankoay. Sa superficie officielle est de 57.418 ha et s'étend sur la bordure du Canal de Mozambique. La baie qui est un peuple du Parc national est aussi très appréciée des flamants roses et des dauphins. On mouille par 6m environ, mais en raison de la taille de la baie, le vent change de direction et génère un clapot, désagréable la nuit.

samedi 24 mars 2012

La baie de Moramba

La baie de Moramba
Accès uniquement par la mer. Un petit coin de paradis, avec quelques îlots qui ressemblent à ceux de la baie d'Along en Thaïlande. Les points de mouillage sont nombreux et très bien protégé de tous coté. On ancre par environ 7 m (Marée haute) ou 3 m (marée basse). Au fond de la baie, à 20 minutes en annexe, un village super accueillant ou l'on peut trouver un peu d'approvisionnement. L’excursion en bateau explore les îles mystérieuses de la baie de Moramba où il y a des baobabs sacrés et tombeaux Sakalava niché haut dans des grottes et sur les corniches dans les falaises de calcaire. La durée de la réserve en cours d'exécution est une série de petites criques, chacun plus belle que la dernière. Chemins mènent de l'un à l'autre, ce qui vous permet de prendre un pique-nique et votre équipement de snorkeling et de passer un après-midi sur votre propre plage privée.

vendredi 23 mars 2012

La réserve naturelle d'Anjajavy

La belle nature d'Anjajavy
Loin des côtes de Nosy Be, souvent citées comme étant une des plus beaux rivages de Madagascar, aucune route ne mène à Anjajavy. Voler vers la piste d'atterrissage vous passez épaisse forêt qui s'arrête brusquement à la mer, criques de sable blanc séparées par des promontoires calcaires d'ombrage. Une poignée de boutres et pirogues bob dans l'eau et dans les petites clairières, vous voyez les huttes de chaume des villages de pêche des Sakalava.
-La réserve naturelle d’Anjajavy :
La réserve naturelle d'Anjajavy privé couvre une superficie de 450 hectares et est principalement sèches à feuilles caduques. Il y a plus de 1 800 espèces florales, la plupart endémiques et plusieurs médicaments. La faune est prolifique et promenades à travers la forêt révèlent des caméléons, des grenouilles et des spores de bush-porcs et la fosse insaisissable. Il y a deux espèces de lémuriens diurnes, le lémurien brun commun et sifaka de Coquerel, qui sont facilement visibles. Espèces nocturnes notamment sportive et souris des lémuriens. Un séjour à Anjajavy est autant sur la côte, c'est la forêt.

jeudi 22 mars 2012

Paradis des plongées sur les côtes de Madagascar

Les créatures sous marines Malagasy
Madagascar peut offrir une fascinante découverte non seulement d'une étonnante et impressionnante biodiversité dans son vaste territoire, mais aussi, au cœur de l'océan foisonnant de vie, d'une énorme richesse de créatures sous-marines. Cet univers marin qui environne la quatrième plus grande ile du monde abrite des poissons fantastiques, un monde de corail intact et d'étranges animaux marins. Particulièrement la côte nord-ouest de Madagascar se prête à l'exploration des fonds sous-marins des environs de Nosy Be et de ses fascinants sites de plongée.
 Nosy Be qui se traduit par "une grande île", offre de nombreuses opportunités aux visiteurs passionnés de plongées d'explorer l'univers sous-marin : que ce soit par la pratique de la plongée avec tuba dans les eaux limpides devant les plages isolées de sable fin, de l'immersion dans les vastes récifs coralliens, que ce soit des tours d'Apnée guidés par des professionnels de plongée ou des séances d´initiation à la photographie sous-marine. C'est également un point d'observation idéal des baleines, des requins, des raies Mantas, des tortues de mer, territoire sauvage où l'on peut approcher une quantité presque incalculable de poissons coraliens multicolores, de crabes, de crevettes, de langoustes et d'écrevisses.
D'autres domaines de plongée fascinants sont accessibles sur la côte Sud Ouest de Madagascar, à proximité immédiate de l'île voisine Sainte-Marie devant la côte orientale.

mercredi 21 mars 2012

La plupart des animaux reptiles à Madagascar sont menacé.

La Tortue de Tuléar (Testudo radiata)
Un tiers des espèces de reptiles terrestres Malagasy sont menacé et nécessitent des protections.
Citant la liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), cette ONG a indiqué qu'à l'heure actuelle, 113 espèces de reptiles terrestres Malagasy sont répertoriées dans cette liste rouge de l'UICN alors qu'en 2010, 82 espèces de reptiles Malagasy y ont été répertoriées parmi les 323 existantes dans toute la grande île.
Parmi ces espèces menacées, 113 reptiles, soit 34%, sont classés dans les trois catégories des espèces globalement menacées dont celles en danger critique d'extinction, celle en danger et celle vulnérables.
Ces reptiles Malagasy sont subdivisées en quatre groupes notamment les caméléons, les lézards, les geckos et les serpentés.
D'après cette liste rouge, sur les 76 espèces de caméléons, 41 sont classées dans les catégories des espèces globalement menacées dont 4 en voie d'extinction. Les caméléons représentent pourtant les animaux les plus attractifs pour l'écotourisme.
Quant aux lézards, 24 sur les 81 sont classés dans la catégorie des espèces globalement menacées dont 4 espèces sont en voie d'extinction qui se trouvent seulement dans la forêt littorale d'Orangea (au Nord du pays) qui vient d'être développée en une nouvelle aire protégée et l'aire protégée du Péninsule de Sahamalaza (dans le Nord Ouest).
Concernant les geckos, 33 espèces sur les 88 sont dans les catégories des espèces globalement menacées dont 5 sont classées en danger critique d'extinction qui sont localisés seulement dans le massif de l'Ankaratra (dans le Centre Sud du Pays) qui est en cours de protection et dans la forêt humide dégradée de Fiadanana (dans le Sud Est de Madagascar) où aucune mesure de conservation n'est encore prise.
Pour le cas des serpents, 15 sur 78 espèces sont classées dans la catégorie des espèces globalement menacées incluant 3 en voie d'extinction où certaines sont connue seulement dans les forêts humides d'Andasibe (à l'Est du Pays) et d'autre localisé dans une seule localité de la baie de Sakalava (au Nord Ouest).
Selon les organismes œuvrant dans le domaine de la préservation de la biodiversité, les principales menaces identifiées pour les espèces de reptiles malgaches sont la perte de l'habitat suite à l'exploitation irrationnelle des bois, la fabrication des charbons de bois, la transformation de l'habitat naturel en terrain d'agriculture, le surpâturage et les feux de brousse.
La liste rouge de l'UICN a été sortie afin servir de référence pour les institutions et les organismes œuvrant dans le domaine de la préservation de la biodiversité pour leur prochaine protection.

mardi 20 mars 2012

Tombeau de Mahafaly

Tombeau de Mahafaly
Les Mahafaly vivent sur le vaste plateau calcaire qui borde la Côte Sud Ouest entre les fleuves Menarandra et Onilahy. Ce plateau reçoit annuellement moins de 50 centimètres de pluie. La végétation est, comme dans l’Androy, adaptée aux longues périodes de sècheresse.  Les rois Mahafaly appartiennent à la dynastie Maroserana ayant des liens avec l’Anosy mais aussi avec les Maroserana Sakalava. Parmi leurs illustres ancêtres, on peut nommer Andrianalimbe et Olombetsivoto. Peuple de Pasteurs, les Mahafaly vivent en petits groupes. Ils subsistent essentiellement grâce à de maigres récoltes de maïs, de manioc, de tubercules sauvages et de figues de barbarie.
L’art funéraire Mahafaly est caractérisé par l’érection de nombreux Aloalo sur les tombeaux. Les Aloalo sont des poteaux de bois sculptés de motifs géométriques et surmontés de figures ou de scènes naïves de la vie. Autrefois, les Aloalo ne représentaient que des zébus et leur érection était le privilège de certains clans. L’art Mahafaly se manifeste à travers certaines coiffures très caractéristiques.

lundi 19 mars 2012

La Faune à Madagascar

On ne peut pas faire du tourisme ou faire ses vacances à Madagascar sans découvrir sa faune. Madagascar est riche en reptiles et batraciens, invertébrés, oiseaux, insectivores et lémuriens. Comme la séparation de Madagascar de l'Afrique date du Crétacé, il est admis que sa faune actuelle descend d'individus qui ont atteint l'île accidentellement en volant (oiseaux) , ou emporté par des débris de végétations flottantes (invertébrés et petits mammifères) et venant soit d'Afrique pour l'essentiel de la faune, ou de l'Indo - Malaisie pour les mollusques et certains batraciens et chauves-souris , ou venant des deux continents.

Quelles sont les différentes espèces à voir à Madagascar?
Lémurien de Madagascar
-Les Lémuriens de Madagascar :
Les mammifères les plus représentatifs de Madagascar sont les lémuriens, le plus primitif des primates vivants qui conserveraient quelques particularités des insectivores (museau allongé, yeux latéraux, petit cerveau). Vous pouvez les découvrir un peu partout sur l'île dans les différentes réserves que vous aurez l'occasion de visiter tout au long de votre circuit touristique. Plus de neuf dixième des lémurs connus dans le monde peuvent être découverts seulement à Madagascar. Diurne ou nocturne, tel le Microcèbe grand comme une souris , ou l' Indri à la petite taille d'un garçon , les lémuriens de Madagascar sont repartis en cinquante espèces et sous - espèces différentes , adaptés aux diverses conditions écologiques de L'île . La nature a aussi produit des formes extrêmement variées, de l'étrange Aye Aye au gracieux lémur catta.
Le Pypargue de Madagascar
-Les Oiseaux :
Madagascar est le paradis des ornithologies.
Parmi les oiseaux, il y a plusieurs familles endémiques. Les Vangidae sont repartis en 14 espèces, variés de par la taille, les couleurs, la dimension et la forme du bec. Chacun d'eux est adapté à une bien particulière niche écologique. Les Couas comptent 10 espèces venant d'Indo-malaisie. 25 000 années auparavant, la migration à Madagascar depuis cette région était autrement plus facile qu’aujourd’hui. L’oiseau le plus étrange de Madagascar a disparu depuis plusieurs siècles. Il s'agit de l'Aepyornis ressemblant à une autruche géante, qui atteignait plus de 3 m de haut et pesait 450 kg . Les sables du sud ont révélé des œufs intacts de cet oiseau contenant un volume de près 7-9 litres contre seulement 1litre pour l'autruche.
Pour les ornithologues: nous proposons des circuits spécialement dédié à la découverte des oiseaux à travers l'île.
Argema Mittrei
-Les Invertébrés :
A Madagascar a un total de 100 000 espèces d'invertébrés et certains parmi eux sont bien connus, comme le plus grand papillon au monde, l'Argema Mittrei ou Le papillon nocturne Comète, dont le mâle possède deux longues queues dépassant 20 cm , ou le grand phasmid dont la femelle atteint 25 cm.
Discophus Antongili
-Les Amphibiens :
Parmi les reptiles et amphibiens, 95 % des espèces sont endémiques . Certaines grenouilles ont d'étonnantes couleurs, tel le rouge écarlate Discophus Antongili ou le Mantella Cowani à la peau multicolore (noir, vert et rouge) . Les reptiles les plus spectaculaires sont les caméléons. Le deux tiers d'espèces connus dans le monde vivent à Madagascar, le plus petit est le Chameleo Nasutus qui mesures 10 cm et le plus grand, le Chameleo Oustateli (70 cm).
Cryptoproctor Ferox ou Fosa
-Les Carnivores :
Les Carnivores, tous endémiques sont représentés dans la Grande Ile par 7 espèces sauvages. Le plus grand, le Cryptoproctor Ferox ou Fosa pouvant atteindre 1,50 m de long avec sa queue. Quant a l'Euoleres Goudotii , il a été depuis longtemps classé parmi les insectivores à cause de sa petite tête allongée et sa dentition
Tenrec ou Trandraka
-Les insectivores :
Les insectivores sont tous endémiques. Le plus grand d'entre eux, le Tenrec ou Trandraka ressemblant à un hérisson mais plus grand qu'un lapin. Il possède une chevelure dure et raide et n'est pas capable de se rouler en boule.

dimanche 18 mars 2012

Le point fort à découvrir à Madagascar

Euphorbiaceae de Madagascar
Voulez-vous rencontrer un autre monde? Madagascar est une destination écotourisme, une destination nature. Guide touristique et organisateur de voyages depuis 1993, je vous suggère cette partie de la Grande île si vous aimez un paysage tout à fait à part, un paysage dominé par les espèces de Didieraceae et d' Euphorbiaceae. Si vous aimez également un paysage de contraste, par exemple si on ne prend que les trois formations végétales suivantes: Tsimanampetsotsa et sa forêt sèche caducufoliée, Cap Sainte Marie et sa végétation naturelle de bonzaïs, Andohahela où le monde à trois faces.
Une partie qu'on peut bien combiner à d'autres endroits aussi merveilleux. Janvier, Février et Mars sont des périodes de cyclones à Madagascar, le reste est bon. Mais comme on traverse des fleuves à gué, mieux vaut également éviter les mois de Décembre et d'Avril. Un minimum de 10 jours est conseillé.

samedi 17 mars 2012

La réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha

La réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha
La réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha est une région de l’Ouest de Madagascar inscrite depuis 1990 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle se trouve au nord du parc national Tsingy de Bemaraha. La réserve s’étend sur une superficie de 157 710 hectares à une altitude située entre 150 et 700 mètres. En malgache, Tsingy signifie « où l’on ne peut marcher pieds nus ». La formation des Tsingy s’est faite il y a bien des lustres, 160 millions d’années en arrière pour être exact, alors que l’île de Madagascar se séparait de la plaque africaine. Ce glissement tectonique entraîna le soulèvement d’une gigantesque plaque calcaire. Le résultat fût stupéfiant : une forêt d’éperons calcaires qui offre un paysage karstique fortement déchiqueté où se côtoient aussi bien collines ondulantes que pics élevés, sans oublier la spectaculaire gorge de la rivière Manambolo. Situé à près de 300 kilomètres de la capitale Antananarivo, la riche réserve naturelle de Bemaraha sert d’habitat à 90 espèces d’oiseaux dont bon nombre sont rares et menacés, ainsi qu’à des lémuriens par centaines et à diverses variétés de reptiles. Ces formations uniques au monde éveillent la curiosité de nombreux botanistes, géologues, environnementalistes et biologistes. Une visite de ce lieu touristique peut permettre de découvrir beaucoup d’autres, aussi amusants et constructifs. On peut jouir, en plus de la réserve naturelle intégrale du tsingy, du parc national de Tsingy, ou encore le district de Belo-sur-Tsiribihina. La descente de la Tsiribine est également appréciée de part la vue spectaculaire qu’elle offre. Et pour finir la visite de l’allée des boabab, vous fera certainement chavirer.
Zoom sur les attractions du parc
- Les Tsingy
La principale attraction du parc reste la découverte de ses Tsingy . Explorer l’intérieur du parc, c’ est aussi s’ adonner à une randonnée pédestre pour apprécier la nature et le paysage époustouflant et unique de cet endroit. Botanistes, ornithologues, spéléologues, photographes, passionnés de lémuriens, sportifs ardus ne seront pas prêts d’oublier cette aventure.
Belo-sur-Tsiribihina
C’est un gros village se trouvant dans le delta de la Tsiribihina. Il conserve les reliques des plus grands rois sakalavas du Menabe. C’est le point d’arrivée de ceux qui font la descente de la rivière en bateau et le passage obligé pour ceux qui souhaitent se rendre aux Tsingy, que l’on arrive par le fleuve ou par la piste depuis Morondava. Donc on ne peut visiter la réserve naturelle du tsingy sans passer par là. Autant en profiter alors
- La descente de la Tsiribine
Cette descente se fait  en pirogue, offrant l’occasion d’observer la faune qui borde ses rives, au rythme lent des pirogues, isolées de toute pollution lumineuse et sonore. On traverse des paysages magnifiques d’une authenticité africaine.
- L’allée des baobabs
Située à quelques kilomètres de Morondava dans l’ouest, l’allée des baobabs est sans aucun doute l’un des sites de Madagascar les plus visités. Il est en effet très surprenant de trouver dans une zone réduite autant de  baobabs majestueux. C’est un lieu privilégié des touristes, notamment au coucher du soleil. La région offre, pratiquement 10 mois d’ensoleillement et donc autant de coucher de soleil permettant de formidables clichés.

vendredi 16 mars 2012

La Réserve Naturelle de Tsimanampetsotsa

La Réserve Naturelle de Tsimanampetsotsa

Tsimanampetsotsa est une réserve naturelle à 75 Km au Sud d'Anakao comprenant le lac qui porte son nom et la forêt environnante. Le Lac Tsimanampetsotsa est inconsommable à cause de sa salinité et à cause de ses eaux saturés de sulfate de chaux. Même dans les moments de forte évaporation, la salinité du lac atteint 13 g / litre. Le Lac Tsimanampetsotsa mesure 20 Km de long sur 3 Km de large, avec 2 m de profondeur au maximum. Y faire une excursion, au départ d'Anakao ou de Toliara qui se trouve à 85 Km au Nord est fort intéressant à cause de la végétation spéciale environnante et des flamants roses du lac : Phoenicopterus ruber. La composition chimique de ses eaux, le lac n'a pas de poisson, par contre une espèce réputée par sa rareté et son endémisme existe dans la réserve de Tsimanampetsotsa, dans une des grottes de la réserve: c'est le fameux poisson aveugle appelé Typhleotris Madagascariensis, une espèce cavernicole. Un plateau calcaire (celui du Mahafaly) où la pluviométrie est l'une des plus faibles de Madagascar (seulement 350 mm / an). D'altitude entre 38 et 114 m et d'une surface de 43 200 ha, elle est surtout constituée d'une basse végétation épineuse ( 2 ou 3 m de hauteur ) : les Adansonia fony, Alluaudia sp., Didiera sp., les Moraceae et Euphorbiaceae entre autres. Comme c'est une région sèche, les lézards y sont nombreux : les Oplurus sp. & les Zonosaurus quadrilineatus. Pas mal d'oiseaux avec ses 72 espèces dont les inséparables à tête grise, les perroquets de Madagascar, les drongo de Madagascar, les vanga, les faucons de Newton, les coucou, etc. Aux alentours de la Réserve de Tsimanampetsotsa, il y a très peu d'habitations, avec comme principale bourgade : Efoetse. On y trouve beaucoup de chèvres, beaucoup de moutons et bien entendu pas mal de zébus.

mercredi 14 mars 2012

Le Parc National d'Andohahela ( dans l'Extrême Sud de Madagascar )

Palmier Trièdre
Un Parc qui contentera sûrement aussi bien les naturalistes que le public. Andohahela, un Parc où se côtoient une forêt sèche semi-aride et une forêt tropicale humide exubérante. A cause de la chaîne de montagne Anosyenne qui constitue un obstacle naturel aux Alizés; une chaîne montagneuse qui bloque les pluies, créant ainsi 2 régions aux climats diamétralement opposés: l'Est arrosée et sa forêt tropicale et l'Ouest semi-aride et ses bush épineux.
L'intérêt principal du Parc National d'Andohahela est donc son écosystème forestier très particulier avec une troisième zone: un milieu intermédiaire appelé l'entre deux mondes.
Le Parc National d'Andohahela se trouve à quelques Km de la ville de Fort Dauphin, entre 90 et 1972 m d'altitude et mesure au total 76 020 ha avec ses 3 parcelles. Ce Parc sert de réservoir d'eau à plusieurs zones de cultures des régions environnantes, où les rizières irriguées abondent.
Côté flore, on y trouve le fameux "Palmier Trièdre" (Dypsis decaryi), un palmier à 3 ramifications principales, un palmier qu'on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde qu'à Andohahela. On y trouve également d'autres plantes merveilleuses telles que le Vanilla Madagascariensis (Vahinamalo: pas de parfum, mais utilisée comme du viagra local), le Cyphostemma Laza (Laza : utilisée par les devins pour ses propriétés magiques), le Cedrelopsis greveii (Katrafay : arbre antidiarrhéique et aussi utilisé après l'accouchement), l'Uncarina grandidieri (Farehitra: utilisée pour faire pousser les cheveux), le Diospyros sp. (Maintifo : très apprécié par les sculpteurs et les ébénistes).

mardi 13 mars 2012

Le Massif de l'Isalo

Le Massif de l'Isalo
Image de Madagascar, terre de contraste, allant des terres fertiles des Hauts Plateaux jusqu'aux zones désertiques du Sud: l'incroyable variation du paysage vous émerveillera. Une halte dans le Massif de l'Isalo, un monde à part où Lémuriens et plantes endémiques se mêlent dans un décor féerique, marquera l'une des étapes les plus importantes dans la Sud de Madagascar.
Apparu au Jurassique, le Massif de l’Isalo est une formation de grès Jurassique dont l’altitude varie entre 515 m et 1268 m, l’érosion a entaillé de profonds canyons et hérissé des pics aux formes insolites. Le grès tendre a été creusé, gratté, poli par le vent et la pluie, érodé jusqu’au socle avec précision. Les scientifiques ont inventé une expression pour qualifier cette morphologie : ''massif ruiniforme''. Dans ce cadre grandiose alternent plaines herbeuses et désert de pierres aux formes tourmentées, dont les couleurs virent du gris métallisé à l’ocre rouge au fil des heures de la journée. Véritable jardin botanique dans un décor de "Western", le Parc abrite une flore et une faune particulièrement bien adaptées aux escarpements rocheux. L'arbre le plus courant de l'Isalo est le "Tapia".Les roches abritent des plantes succulentes dont les racines, troncs, tiges, ou feuilles emmagasinent l’eau de ruissellement: pachypodium, aloès et euphorbes. Au fond des canyons, une humidité constante entretient une végétation luxuriante, palmiers, pandanus et fougères se regroupent le long des cours d’eau. La faune de l'Isalo se compose de 55 espèces d’oiseaux, quelques reptiles et mammifères, dont le lémur catta ou maki, le propithèque de Verraux et l’eulemur fauve.Le parc national de l'Isalo regorge des beautés naturelles, cascades , canyons, grottes, piscines naturelles et représente 70% du massif de l'Isalo soit une superficie totale de 81 540 hectares.

dimanche 4 mars 2012

Cuisine et Gastronomie Malagasy

Langouste et riz au coco  (Spécialité du Nord de l’île)
Langouste et riz au coco
Ingrédients : (pour 4 personnes)
-2 langoustes
-500g de vary lava (riz long)
-400g de coco râpé
-3 grosses tomates
-1 tasse d'échalotes hachées
-Gingembre
-Ail haché
-Sel
-4 cuillerées d'huile
Préparation :
Lavez les langoustes. Faites bouillir de l'eau salée et y plongez les langoustes pendant 10mn, égouttez et réservez. Mouillez le coco râpé avec de l'eau chaud. Essorez la pâte dans un torchon pour recueillir le lait de coco. Versez le riz dans une casserole avec le lait de coco et de l'eau et amenez à ébullition. Couvrez et laissez cuire 15mn au feu doux. Préparez la sauce pendant la cuisson du riz en faisant revenir les tomates concassées dans l'huile, ajoutez les échalotes, l'ail, le gingembre, salez et laissez mijoter à feu doux. Faites revenir les langoustes, dans la sauce, pendant quelques minutes. Servez chaud langoustes et riz au lait de coco et achards de citrons.
Bon appétit!

Cuisine et Gastronomie Malagasy

Henakisoa sy amalona
Henakisoa sy amalona (Porc mélange aux anguilles)
Ingrédients :
-500g d'anguilles coupées en morceaux
-500g de porc coupé en morceaux
-2 Tomates coupées en morceaux
-1botte de ciboulettes coupées finement.
-Sel.
Préparation :
Rincez la viande et les morceaux d'anguilles. Dans une marmite disposez les anguilles, la viande, les tomates, les ciboulettes et le sel. Recouvrir d'eau et laissez cuire à feu doux pendant une heure jusqu'à évaporation complète. Servez très chaud avec du riz, du romazava et du sakay (piment). Accompagner ce plat d'un vin blanc ou rosé, de préférence comme le Lazan’ny Betsileo (vin typiquement Malagasy).
Bon appétit!

samedi 3 mars 2012

Cuisine et Gastronomie Malagasy

Ravitoto sy henakisoa.
Ravitoto sy henakisoa.
Traduit en Français par feuilles de manioc pilées (ravitoto) avec des viandes de porc (henakisoa), ce plat Malagasy est apprécié aussi par les Malagasy que les étrangers.
Je vous propose ci-dessous sa préparation ainsi que les nécessaires dont vous aurez besoin:
Ingrédients :
- 500 grammes de feuilles de manioc pilées
- 400 grammes d'échine de porc
- 100 grammes de lard (porc)
- sel 
- huile
- 3 gousses d'ail
- gingembre
Préparation :
Tu dois laver les feuilles de manioc et enlever les tiges avant de les piler pour obtenir une pâte. Ensuite, découpe la viande en morceaux avant d'éplucher et d'écraser les gousses d'ail et le gingembre. Dans une cocotte faites revenir la viande salée dans l’huile, laisse reposer pendant 2 min puis ajoute 1 litre d'eau (20mn environ). Une fois cuite, incorporer les feuilles de manioc pilées, recouvrir d’eau, fermer la cocotte. Tu n'as plus qu'à attendre que le jus se soit évaporé. Après ça, ajoute le gingembre et les gousses d'ail écrasées. 
Servir très chaud avec du riz blanc et du lasary voatabia (rougail pimenté ou non).
Bon appétit!

Cuisine et Gastronomie Malagasy

Riz alimentation de base Malagasy
Pour découvrir les plaisirs de la gastronomie Malagasy, les occasions seront nombreuses si vous vous en donnez un tout petit peu la peine : on peut plus simplement satisfaire sa curiosité soit dans les restaurants spécialisés des grandes villes, soit dans des gargotes qui servent un peu partout des plats simples et authentiques ; la rue, avec son lot de petits marchands ambulants, est également un terrain de découverte à ne pas négliger.
L’alimentation de base, aux trois repas principaux, est le riz dont il existe plusieurs variétés. Le riz « rouge », est le plus savoureux et figure parmi les meilleures du monde. Quel que soit votre plat principal, le riz en sera l’inévitable accompagnement tout au long de votre voyage. N’oubliez pas de boire le fameux ranovola ou boisson à base de riz!

Popular Posts

Twitter Delicious Facebook Digg Stumbleupon Favorites More