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lundi 30 avril 2012

Parc national d'Isalo

Le Vontaka ou Pachypodium rosulatum
Isalo est le parc du Grand Sud. Ce massif ruiniforme de l’ère jurassique est le site touristique le plus visité de Madagascar. Royaume de Reine de l’Isalo, berceau d’une nature sauvage particulière et d’un paysage hors pair, les amoureux des grandes escales seront séduits par ce parc. Et un soleil couchant vu à travers la fenêtre de l’Isalo est une carte postale qui mérite le détour. GPS : 22º22’ - 22º40-latitude Sud et 45º11’ - 45º23’ longitude Est. L’Isalo fait partie de la Commune de Ranohira, dans la région de l’Ihorombe. Il est à 279 Km au Sud de Fianarantsoa et à 80 km d’Ihosy. Le parc, sillonné de rivières et de leurs affluents, s’étend sur 81 540 ha. Ce massif ruiniforme est un plateau de grès continentaux datant du Jurassique. Fortement érodé, seuls des témoins morcelés par les vallées sableuses et les canyons demeurent: un spectacle vraiment exceptionnel.
-La faune :
Les animaux de l’Isalo sont typiques du climat, de la végétation et de la géomorphologie du parc. Ce sont, pour une très forte majorité, des espèces endémiques. 77 espèces d’oiseaux vivent à Isalo dont le merle de Benson ou Pseudocosyphus bensoni, une espèce endémique de Madagascar qui est très protégée. On y trouve aussi 14 espèces de lémuriens diurnes et nocturnes dont 8 introduites et 7 endémiques de Madagascar. Reptiles, amphibiens, carnivores, insectivores et rongeurs complètent la liste.  
-Le meilleur de la faune de l’Isalo :
1. Le Boophis albilabris occidentalis, une grenouille endémique de l’Isalo et du parc de Bemaraha Dans l’Isalo, on le trouve aux abords de la cascade des nymphes en saison de pluie.
2. Le Boa de Dumeril, de son nom scientifique : Acrantophis dumerili. Ce serpent ne vit que dans le Sud et le Sud Ouest de Madagascar, et exceptionnellement à Andranolava, non loin de Mahajanga. Dans l’Isalo, vous trouverez ce boa dans le
circuit Namaza en saison de pluie.
3. Le merle de Benson ou Pseudocossyphus bensoni. C’est un oiseau endémique particulièrement protégé. Sa distribution est très restreinte et la plupart de sa population est limitée à Isalo.
4. L’Angogo ou canard à bosse, connu des scientifiques par Sarkidiornis melanotos.
5. L’Ibis huppé de Madagascar ou Ankohoala. Son nom scientifique est Lophotibis cristata. C’est une espèce menacée (NT).
6. La grenouille rouge ou Scaphiophryne gottlebei. Elle est endémique à l’Isalo.
7. Le Varika, un lémurien endémique du Sud et du Sud Ouest de l’île connu sous le nom scientifique
Lemur catta
-La flore :
Le parc national Isalo compte plus de 400 espèces floristiques. Beaucoup d’entre elles sont endémiques de Madagascar comme le Pachypodium rosulatum, famille des Apocynaceae, le Catharantus ovalis qui est une plante médicinale que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde que dans l’Ihorombe et sur la plaine du Zomandao. La savane de l’Isalo est colonisée par des palmiers typiques de cette région: le Bismarkia nobilis, « Satrana » qui résiste au feu.
Le meilleur de la flore de l’Isalo :
1. Le Vontaka ou Pachypodium rosulatum de la famille des Apocynaceae. Endémique de Madagascar, le Vontaka vit sur les rochers du circuit de la Piscine naturelle toute l’année.
2. L’Aloes isaloensis de la famille des Aloaceae est un aloès endémique malgache. Il pousse sur les rochers de la piscine naturelle toute l’année.
3. Le Bismarkia nobilis, de son nom malgache Satrana. C’est un palmier typique de l’Isalo qui a la particularité de résister au feu. Ses branches sont utilisées par les villageois en sparterie, industrie de l’alfa, une fibre végétale dure.

dimanche 29 avril 2012

Parc national d'Ankarana

l’Adansonia Perrieri
Le Parc National Ankarana se trouve dans la partie Nord, dans la région de Diana. Tsingy, lac sacré, sentier botanique, canyons et dolines d'Andohalambo, grottes de stalactites et de stalagmites, de chauve-souris, ou de crocodiles en font sa singularité. C’est le plus grand réseau souterrain de l’Afrique. C’est un parc des grandes aventures entre nature sauvage et mystique. GPS 12° 50’ - 13° 01’ de latitude Sud et 49° 01’ - 49° 14’ de longitude Est. Le Parc National  d’Ankarana s’étend sur 18 225 ha. Ankarana est l’extension occidentale d’un massif calcaire de Jurassique moyen qui émerge d’une plaine basaltique située à 50m au-dessus du niveau de la mer. Le plateau, qui est une formation karstique fortement érodée en surface, est constitué par un lapiaz de Tsingy.
-La faune :
Les inventaires ont recensé 60 espèces de reptiles et amphibiens, 96 espèces d’oiseaux, 50 espèces de mollusques et un grand nombre d'escargots des tsingy. 14 espèces de chauves-souris, soit la moitié des chauves-souris de Madagascar vivent dans les grottes d’Ankarana. Deux d’entre elles, les Mégachiroptères et les Microchiroptères, sont respectivement les plus petits et les plus grandes chauves-souris du monde : 11 espèces de lémuriens vivent à Ankarana. C’est d’ailleurs dans ce parc que le fameux Propithecus perrieri, connu sous le nom vernaculaire de Propithèque noir a été vu pour la dernière fois par les agents du parc en 1995 et 1996. Entre temps, la présence du « èbe nain » Microcebus myoxinus reste encore à reconfirmer.
-Le meilleur de la faune d’Ankarana :
  1. L’Eulemur coronatus. Le fameux lémurien à tête couronnée dont le mâle a une fourrure marron foncé. Il rôde dans le canyon forestier et près des campements, sur la piste du Lac Vert. On a plus de chance de l’apercevoir en matinée ou entre 15h et 17h.
  2. L’Eulemur sanfordi, Un lémurien à poil touffu sur la tête et dont le mâle a un collier de barbe chez cette espèce, il y a un dimorphisme sexuel de couleur, c’est-à-dire qu’il y a une différence entre le mâle et la femelle. On peut l’admirer sur la piste du Lac Vert, aux alentours du Campement d’Andrafiabe, en matinée ou entre 15h et 17h.
  3. L’Uroplatus ebenaui. On le voit sur les arbres, à au moins 1m 50 du sol, sur les pistes des circuits. Il est cependant très difficile à repérer, son camouflage est réussi.
  4. Le Crocodylus niloticus. C’est un crocodile noir à museau court. Tout son corps est plongé dans l’eau sauf les yeux et le nez. On le trouve dans la grotte des crocodiles, toute la journée en saison sèche.
  5. Le Lophotibus cristata. C’est un oiseau de stature courbée. Son plumage est rouge et blanc. Sa queue est courte. Solitaire, cet oiseau vit aux abords du lac vert, dans le grand canyon forestier.
-La flore :
Au moins 330 espèces végétales sont connues à Ankarana. La plupart des arbres portent des feuilles caduques et beaucoup fleurissent de septembre en novembre. Plusieurs espèces endémiques de l’extrême nord se retrouvent à Ankarana : le Pachypodium baronia, l’Adansonia perrieri, le Delonyx velutina, l’Hildegardia erythosyphon. Plusieurs types de formations végétales se distinguent au cœur du parc. Une végétation érophyte sur les Tsingy : ces plantes se sont adaptées à la sècheresse. Les forêts qui se sont formées dans les gorges sont les plus riches en diversité d’espèces. Les plus typiques sont les Ficus de la famille des Morcacées, l’Andansonia de la famille des Bombacacées et les Pandanus, de la famille des Pandanacées. Dans ces forêts on retrouve aussi les savanes arborées faites de Commiphora de la famille des Burseracées, les Hildegardia de la famille des Sterculiacées. La canopée culmine à 20 mètres. C’est le genre de forêts connu dans l’Ouest de Madagascar.
-Le meilleur de la flore d’Ankarana :
  1.
L’Adansonia madagascarensis. Ce baobab endémique domine la piste des Tourelles de Tsingy et celui de la perte des rivières.
  2. L’Euphorbia ankaranensis. C’est une espèce de tsingy, une herbe à tronc très rugueux et épineux. Il est endémique de la Réserve, sa fleur est rouge. On le voit sur les Tsingy, poussant entre les rochers.
  3. L’Adenia lapiazicola. Cette liane en forme de dame-jeanne sert de réserve d’eau en saisonbeforeprint sèche. On le voit sur les Tsingy, entre les rochers.
  4. Le Commiphora sp. Plus connu par arbre qui pèle. C’est un tronc rugueux et qui pèle pendant la saison sèche. On le voit sur les Tsingy et dans la forêt dense.

samedi 28 avril 2012

Le parc national d'Andringitra

Parc National d'Andringitra
Le Parc National d’Andringitra se trouve dans le Sud Est. Il abrite le pic Boby, le plus haut sommet accessible de Madagascar. La nature, les traditions et le mystère qui entourent Andringitra font de ce parc un lieu mystique à découvrir. GPS : 22°07’Sud - 22°21’Sud et 46°47’ - 47°02’Est. Andringitra se situe à 47 km au Sud d'Ambalavao le long de la Route Nationale n°7, dans la région de la Haute Matsiatra. Le parc s’étend sur 31 160 ha. Juché sur les hauteurs, son altitude varie entre 650 et 2658 m. Concentrée d’endémisme et de diversité, la biodiversité d’Andringitra est préservée par la disposition du parc en pente et par les massifs rocheux.
-La faune :
7 espèces de crustacés, 190 espèces d’insectes, y compris les aquatiques, 78 espèces d’amphibiens, 50 espèces de reptiles, 54 espèces de mammifères dont lémuriens, carnivores, chauve souris, micro-mammifères et 108 espèces d’oiseaux sont recensées dans le parc.
-Le meilleur de la faune d’Andringitra :
1. Le Lemur catta, lémurien de fourrure brune, la queue annelée de noir et de blanc. Rencontrez-le toute l’année, mais il faut noter que les mois d’Octobre et Novembre sont les bons moments pour l’observer car c’est la période de la naissance des petits. Visible à travers les circuits d’Isahavato et Diavolana, à partir de 2000m d’altitude, cette espèce peut donner naissance à des jumeaux. La dominance hiérarchique chez L. catta est très remarquée. Comme la plupart des autres espèces de lémuriens, les femelles sont dominantes.
2. L’Alectroenas madagascariensis, oiseau de plumage rouge aux contours des yeux colorés dont la gorge et la face ventrale de son corps est blanche, sa queue est rouge violacée et son corps bleu grisâtre est visible dans le circuit Imaitso.
3. Le Buteo brachypterus est un oiseau à bec courbé. Sa poitrine est blanche et marron clair taché de blanc. On le voit à moins de 2300m dans toutes les forêts originelles, les zones forestières dégradées et les zones rocheuses en altitude.
4. Le Furcifer campani, petit caméléon noir moucheté de blanc, de jaune, de rouge avec trois bandes jaunes sur le flanc. Ce reptile aux couleurs chamarrées creuse la terre pour pondre en saison de pluie, de janvier à mars.
5. Le Calumma nasuta est un minuscule caméléon jaune clair dont le mâle porte une ligne latérale blanche claire et une corne. La femelle est de grande taille et porte des écailles visibles. Son corps marron est teinté de vert clair.
6. Le Philépitte faux-souimanga de Salomonsen Neodrepanis hypoxantha. C’est une espèce qui préfère une haute altitude et classée en danger (EN) par l’IUCN en 2008. Andringitra est l’un des meilleurs endroits pour l’observer.
7. Vanga de Pollen Xenopirostris polleni. C’est une espèce de Vangidae et classée menacée par l’IUCN en 2008. Observée à partir du niveau de la mer jusqu’à une altitude de 1000m.
8. Le Rollier terrestre de Crossley Atelornis crossleyi, une espèce menacée et l’une des espèces appartenant à une famille endémique Brachypteraciidae.
-La flore :
Quelques 1000 espèces de plantes sont connues à l'intérieur du Parc National d’Andringitra. La végétation diffère selon la forêt, dense humide de basse altitude ou de moyenne altitude. Mais la végétation des montagnes est la plus intéressante : les arbres y sont petits, plus ramifiés avec une tendance à la sclérophyllie.
-Le meilleur de la flore d’Andringitra :
1. L’Aloes andringitriensis, aloès endémique d’Andringitra, est réputé pour ses fleurs spectaculaires qui s’épanouissent de juin à septembre. Votre appareil photo en bandoulière, prenez le circuit Diavolana pour le trouver. 
2. L’Immortel ou Helychrisum mirabile est une plante à feuilles mauves dont la fleur blanche s’ouvre entre juillet août.  On trouve cette plante rare dans la zone rocheuse du
circuit Diavolana
3. Le Rhipsalis baccifera est une espèce de Cactacées. Épiphyte, cette plante pousse sur les troncs d’arbre. Elle est de couleur verte, succulente, et vit dans la forêt. Le Rhipsalis baccifera est célèbre pour ses ramifications pendantes. Le
circuit Imaitso est le meilleur endroit pour le voir.
4. La Ficus rubra est une plante épiphyte qui s’enroule autour d’un tronc depuis le niveau du sol jusqu’en haut. L’arbre est ainsi étranglé jusqu’à ce qu’il meurt, après quelques années. Une plante sauvage que le
circuit Imaitso vous fera découvrir.
5. L’Osbeckia andringitrensis est un arbuste endémique d’Andringitra. Elle est connue pour ses petites feuilles vertes dont les ramifications sont en forme d’œuf. Découvrez cette plante en empruntant le
circuit Diavolana et Isahavato.

jeudi 26 avril 2012

Réserves Spéciales de Tampoketsa-Analamaintso

Didymelaceae
La Réserve Spéciale Tampoketsa Analamaintso se situe dans la partie Nord de Madagascar. Ce parc est l’une des dernières forêts de transition du domaine forestier malgache. L’essor de l’écotourisme y est handicapé par l’enclavement. Tampoketsa Analamaitso, 17 150 Ha, est dans la Sofia, à cheval sur les trois districts : Port Bergé, Mandritsara et Mampikony. Le climat est de type tropical avec 2 saisons distinctes, la saison humide et chaude (novembre à mars) et la saison sèche et fraîche (Avril à Octobre). Les précipitations sont relativement élevées pendant la saison des pluies. L’humidité ambiante est très élevée (55 à 74%).
-La faune : La faune de la Réserve Spéciale Tampoketsa Analamaitso recèle bien des trésors. On y rencontre des familles d’arthropodes comme les Gasteracanthinae, qui ont une certaine affinité africaine, les Scaritidae, avec des genres endémiques de Madagascar et les Monommidae, typiques des régions tropicales. La forêt de Tampoketsa Analamaitso est assez riche en herpétofaunes. 24 espèces ont été répertoriées dont 23 sont endémiques de Madagascar. Ces animaux sortent de leur tanière au mois d’Octobre. 2 espèces particulières de reptiles ont été rencontrées : les caméléons brookesia decaryi et Calumna boettgeri. Ces deux espèces sont endémiques de cette région du Nord, puisqu’on peut les trouver également à Ankarafantsika et Sambirano. La faune aviaire est diversifiée Réserve Spéciale Tampoketsa Analamaintso renferme une faune aviaire diversifiée avec un taux d’endémisme de 49,05%. Une espèce est menacée, le Lophotibis cristata, ou l’Ibis huppé de Madagascar. On peut aussi noter la présence d’espèces typiques de l’Est Malgache, des espèces du domaine du centre et une espèce de la formation sèche, Upapa marginata. 3 espèces de micromammifères ont été répertoriées à Tampoketsa Analamaintso. La présence de Rattus rattus est très forte, signe de la dégradation des formations. En effet, dans les formations dégradées, Rattus rattus entre souvent en compétition avec les espèces endémiques. Chez les lémuriens, trois espèces ont été recensées dans la forêt de Tampoketsa Analamaintso : le Microcebus rufus, le Cheirogalus sp et l’Eulemur fulvus fulvus. Ce sont des espèces à large distribution géographique. Eulemur fulvus est abondant dans certains sites et absent dans d'autres.
-La flore : Tampoketsa dispose de forêts denses humides de moyenne altitude, dans les bas versants, des forêts denses sèches semi-caducifoliées typiques de l’Ouest ; ainsi que le Dalbergia, genre de la famille des Fabaceae. Ce sont des lianes, des arbustes et des arbres. On y retrouve aussi le Commiphora, un arbre de la famille des Burseraceae, plante originaire d'Inde utilisée dans la médecine ayurvédique. Les forêts humides dégradées et/ou secondaires de Tampoketsa Analamaintso résulte de la dégradation des forêts denses humides sempervirentes de moyenne altitude. La réserve est enfin couverte de savanes, de steppes. 147 espèces ont été recensées, une seule famille est endémique de Madagascar, les Didymelaceae. 148 espèces sont endémiques de Madagascar, soit 85,05%. Toutes les familles rencontrées dans les savanes sont cosmopolites.

mercredi 25 avril 2012

Réserves Spéciales de Pic d'Ivohibe

Phyllastrephus cinereiceps oiseaux endémiques à Madagascar
La Réserve Spéciale du Pic d’Ivohibe se trouve dans le Sud Est de Madagascar. GPS : 22°29’ et 22°34’ latitude Sud et entre 46°58’ et 47°00’ longitude Est. Le massif d’Ivohibe, 3 453ha, d’une d’altitude de 775m sur sa partie orientale et 2 060 m. au sommet du Pic d’Ivohibe est une partie méridionale de la chaîne d’Andringitra, dans la Région d’Ihorombe. La partie Est forestière de la réserve a un climat tropical humide tandis que la zone Ouest, un tiers de la réserve a un climat chaud. Plusieurs rivières et affluents importants des rivières Menarahaka et Iantara prennent leur source dans le massif d’Ivohibe.
-La faune : 76 espèces d'oiseaux, dont le fameux Bulbul à tête grise (Phyllastrephus cinereiceps) et la Fauvette de Rand (Randia pseudozosterops), tous deux endémiques de Madagascar, ont été recensées dans la réserve. On y a également retrouvé des micromammifères, des carnivores, des lémuriens comme Microcebus rufus, Avahi laniger, Lepilemur mustelinus, Lemur catta, Hapalemus griseus et des amphibiens.
-Le flore : La forêt dense humide de basse altitude du pic d’Ivohibe est peuplée de grands arbres.  La forêt dense humide de moyenne altitude a des arbres moins longs et de plus petits diamètres. La forêt de montagne qui est en même temps une forêt dense humide de montagne et une forêt sclérophylle de montagne à de petits arbres plus ramifiés. On y retrouve aussi une végétation rupicole, sortes de pelouses à xérophytes ; des fourrés de montagne et une savane parsemée d’arbres surtout dans les vallées.

mardi 24 avril 2012

Réserves Spéciales de Nosy Mangabe

Réserves Spéciales de Nosy Mangabe
La Réserve de Nosy Mangabe est située au Nord de la baie d’Antongil, à environ 5 km du littoral au sud de Maroantsetra. Nosy Mangabe signifierait grande île bleue ou bien l'île des nombreux esclaves.
-Description physique :
Le socle de l’île est constitué par du granite de l’Antongil et se trouve dans une enclave basaltique. Le terrain est accidenté, composé de pentes abruptes et de fréquents affleurements rocheux. On trouve de nombreux cours d’eau permanents. La pluviométrie dans la région de Nosy Mangabe est inférieure à celle enregistrée à Maroantsetra 4 m environ.
 -La Flore :
L’île est couverte d’une forêt sempervirente humide de basse altitude. L’île aurait été, il y a deux siècles, gravement affectée par le déboisement. La hauteur de la canopée atteint 35 m sur les sols profonds. Les genres typiques sont le Canarium, Ocotea, Ravensara, et Tambourissa. Plus en altitude, les fougères épiphytes sont communes.
 -La Faune :
La diversité des espèces de Nosy Mangabe est réduite, mais compte tenu de son insularité, les reptiles y sont particulièrement abondants. On compte parmi ceux-ci l’Uroplatus fimbriatus et Brookesia peyrierasi. Le colubridé Pseudoxyrhopus heterurus a été recensé trois fois sur l’île qui constitue la seule localité connue. 39 espèces d’oiseaux ont été répertoriées sur l’île parmi lesquelles Glaréole pond ses œufs sur les rochers granitiques du bord de mer. A noter l’existence d’une héronnière abritant sur les îlots situés au sud de Nosy Mangabe, 7 espèces de hérons parmi lesquelles Ardeola idae. Les lémuriens sont représentés par le Lémur fauve (Lemur fulvus albifrons), le Microcèbe roux (Microcebus rufus), le grand Cheirogale (Cheirogalus major) ainsi que par deux espèces introduites, le Lémur vari (Varecia variegata) dans les années 1930 et l’Aye Aye (Daubentonia madagascariensis) en 1966.
-Historique :
Découverte dès le XVIe siècle par les Portugais (Diégo Fernandes Peteira -1503), l’île de Nosy Mangabe devient vite une base commerciale. Elle sera occupée successivement par les Hollandais, au cours du XVIIe siècle puis par les navigateurs français de la Compagnie Française des Indes Orientales. Un arboretum avait été planté et des aménagements encore visibles y avaient été réalisés (canaux d’irrigation, hôpital, escaliers et route). Certains rochers proches de la plage des hollandais portent encore les inscriptions, datant pour certaines du début du XVIe siècle, de navigateurs qui gravaient les marques de leur passage et même parfois des messages à l’intention d’autres navires. 

lundi 23 avril 2012

La Réserve Spéciale Marotandrano

Dypsis Louveli
La Réserve Spéciale Marotandrano est située dans la partie Nord Est de Madagascar. Marotandrano, 42 200ha est à la limite des régions de Sofia et Alaotra Mangoro et à 250 km d’Antsohihy. Elle se trouve entre 16° 09’ 36’’ et 16° 38’ 24’’ de latitude Sud - 48° 24’ et 48° 48’ de longitude Est. La Réserve Spéciale Marotandrano est constituée d’une forêt dense humide sempervirente renfermant des paysages naturels exceptionnels et abritant une concentration importante de divers habitats et espèce des écoregions de l’Est et surtout du centre respectivement d’une endémicité très élevée.
-La faune :
12 espèces de lémuriens, 104 espèces d’oiseaux, 19 espèces d'amphibiens et 16 espèces de reptiles ont été identifiées à Marotandro. Chez les lémuriens, 7 espèces ont répertoriées mais ces dernières, comme le Varecia variegata et l’Indri Indri sont victimes de braconnages. Chez les oiseaux, 56 espèces sont endémiques. Deux espèces sont en danger et 5 espèces Mésite unicolore Mesitornis unicolor, le rollier terrestre leptosome Brachypteracias leptosomus, le Rollier terrestre écailleux Brachypteracias squamiger, le Glaréole malgache Glareola ocularis, l’Oriole de Bernier Oriolia bernieri. La présence de l'aigle de Madagascar Eutriorchis astur et Héron de Humblot Ardea humbloti qui sont des espèces très en danger (EN) à Madagascar est un atout pour la réserve de Marotandrano. 11 espèces d'insectivores et de rongeurs dont 10 endémiques ont été rencontrées dans la Réserve de Marotandrano. Rattus rattus a été rencontrée dans le site le plus dégradé. Rattus rattus est une espèce indicatrice de dégradation; elle est très prolifique et est en compétition avec les taxa endémiques et, à terme, les mettre en danger.
-La flore :
La grande partie de la réserve est constituée par la forêt sempervirente de moyenne altitude et d’une formation fermée avec une futaie dense de 20m à 30m. Elle est généralement constituée une canopée, représentée par des espèces de Slonea, Tambourissa, Eugenia, Ravensara ; une strate intermédiaire de 15m à 18m et caractérisée par l’abondance de jeunes tiges de Syzygium  d’Eugenia ravensara ou de Tambourrissa, Ocotea, Mammea et enfin d’une strate herbacée constituée essentiellement par le Tsingialivolo et le Velatra. Les lignes de crête et les versants présentent une structure de végétation plus fermée. La forêt de bas-fonds abrite des tiges de plus gros diamètre. 73 familles, dont 3 endémiques et 157 genres dont 35 endémiques ont été recensées à Marotandrano. L'endémicité des espèces avoisine les 100%. Deux palmiers, le Dypsis procera et Dypsis Louvelii font partie de la liste du CITES et de l'IUCN des espèces menacées.

dimanche 22 avril 2012

La Réserve Spéciale de Manongarivo

Eulemur macaco de la Réserve Spéciale de Manongarivo
La Réserve Spéciale de Manongarivo se trouve dans la partie Nord Ouest de Madagascar. Manongarivo est l’aire de répartition principale des espèces typiques du domaine de Sambirano. GPS : latitudes Sud 13° 53 -14° 08 et les longitudes Est 48° 14 et 48° 29
Manongarivo, 32 735ha, se trouve dans la région de Diana, à 35km de la ville d’Ambanja. La température moyenne est de l’ordre de 26°C et les précipitations annuelles sont de 2 096 mm réparties sur 121 jours. La saison des pluies est centrée sur le mois de janvier. Les mois de juin à septembre peuvent être considérés comme secs.
-La faune :
103 espèces d’oiseaux, 31 espèces d’amphibiens, 39 espèces de reptiles sont enregistrées dans la réserve de Manongarivo. Parmi les mammifères les plus remarqués dans la forêt de Sambirano, les lémuriens sont les espèces clés. On retrouve, entre autres, le Microcebus sambiranensis ou Eulemur macaco et le Cheirogaleus major. C’est le seul endroit où on peut trouver à la fois les deux espèces de Philépitte telles que la philépitte veloutée Philepitta castanea et la philépitte de Schlegel P. schlegeli ainsi que les deux espèces de tisserin telles que le tisserin sakalave Ploceus sakalava et le tisserin de nelicourvi P. nelicourvi. La réserve spéciale de Manongarivo est considérée comme un site intermédiaire entre la population avienne de l’Ouest (la falculie mantelée Falculea palliata, le tisserin sakalave Ploceus sakalava) et de l’Est (l’oxylabe à gorge blanche Oxylabes madagascariensis et de Mystacornis Mystacornis crossleyi) de Madagascar. Manongarivo abrite les trois espèces d’Accipiter de Madagascar à savoir l’Autour de Henst Accipiter madagascariensis, l’Epervier de Madagascar A. madagascariensis et l’Epervier de Frances A. francesii.
-La Flore
Parmi les trente 30 familles recensées à Manongarivo, 74 genres et 167 espèces ont été recensées. Onze (11) espèces sont endémiques à Manongarivo dont :
- le Bazzania descrescens var. ambahatrae,
- le Diplasiolejeunea cobrensis var. Antsirananae,
- le Drepanolejeunea geisslerae,
- le Microlejeunae fissistipula,
- le Lopholejeunea leioptera, le Plagiochila fracta,
- le Scistochila piligera,
- le Leucobryum parvulum, le Leucobryum sactae-mariae,
- l’Ochrobryum sakalavu et le Syrrhopodon cuneifolius.
Parmi les espèces identifiées à Manongarivo 67,9% sont endémiques de Madagascar. La réparation à Madagascar des espèces identifiées fait apparaître une transition altitudinale entre 600 m et 100m, entre une flore de basse altitude correspondant à celle du domaine du Sambirano et une flore montagnarde caractéristique du domaine du centre.

samedi 21 avril 2012

Réserves Spéciales de Manombo

Sarcolaenaceae fleur endémique à Madagascar
La Réserve Spéciale de Manombo est située dans le Sud Est. Elle est la seule aire protégée où l’on rencontre l'espèce de batracien gravement menacée Mantella Bernhardi. Elle abrite la plus grande diversité d'escargots terrestres de l’île. GPS : 22°57' S, 23°08' S et longitude 47°36'E, 47°48'E. La Réserve Spéciale de Manombo, 5 320 ha, est située à 27 Km au Sud de Farafangana, dans la région Atsimo Atsinanana. La surface totale de la forêt couvre 15.000 ha dont 4.000ha fait partie de la réserve spéciale. La surface a deux parcelles, séparées l'une de l'autre par la Route Nationale 12, reliant Farafangana-Vangaindrano. La Parcelle 1 est au Nord Ouest du village de Manombo et à l'Ouest de la Route Nationale N°12. La Parcelle 2 est au Sud Est du village de Manombo, entre la Route Nationale N° 12 et l'Océan Indien.
-La faune :
Les espèces phares les plus visibles sont les lémuriens diurnes et nocturnes et différentes espèces d’escargots terrestres. La Réserve Spéciale de Manombo abrite :
- Des primates : 8 espèces, dont :
-Eulemur cinereiceps, une des 25 espèces de primates les plus menacées au monde,
-Varecia variegata variegata,
-Microcebus rufus,
-Avahi laniger,
-Lepilemur sp
-Hapalemur griseus.
Autres Mammifères :
-Limnogale mergulus,
-Eupleres goudoti,
-Cryptoprocta ferox,
-Brachyuromys betsileonsis,
-Nesomys audeberti.
Des Oiseaux : 58 espèces, dont : Galidia elegans, Ardeola idea.
Des reptiles dont Leptosomus discolor, Boa madagascariensis
Des amphibiens : dont Mantella bernhardi, endémique de Manombo
Des poissons : endémiques de la région comme Bedotia sp, Pantanodon, Paratilapia sp.
Manombo est aussi connu pour ses escargots : on y trouve 52 espèces différentes, dont la plupart sont endémiques.
-La flore :
90% des espèces listées dans la Réserve Spéciale de Manombo sont endémiques de Madagascar. Ainsi, l’Humbertia madagascariensis (Humbertiaceae) ne se rencontre qu'à Manombo et à 200 Km plus au sud près de Fort -Dauphin. L’une des deux espèces du genre Allantospermum est représenté uniquement à Manombo, le deuxième se trouve à Bornéo. L’ensemble de la Réserve Spéciale de Manombo montre une flore exceptionnellement diversifiée. Sur les cinq familles endémiques déterminées actuellement, quatre y sont recensées : les Asteropeiaceae, les Physenaceae, les Sarcolaenaceae et les Sphaerosepalaceae. 65,05 % des espèces identifiées sont endémiques de Madagascar.

vendredi 20 avril 2012

Réserves Spéciales de Maningoza

Apocynaceae (Pervenche de Madagascar)
La Réserve Spéciale de Maningoza aussi appelée forêt de Mandilohalika est située dans le Nord Ouest de Madagascar, à l'Est d'Antsalova, dans la Sous-préfecture et de la Commune de Besalampy, Région de Melaky. Cette région fait partie du grenier à riz de Madagascar. La Réserve Spéciale de Maningoza s’étend sur 7 900 Ha, sur une altitude de 0 à 800m. Les précipitations moyennes sont évaluées à 1 300 mm par an. La température moyenne reste supérieure à 24° C. Ces saisons contrastées donnent un régime irrégulier aux nombreux cours d’eaux, ponctués de crues brutales et d’étiages faibles.
-La faune :
Maningoza abrite 15 espèces de mammifères, quatre espèces d’amphibiens, 27 espèces de reptiles et 73 espèces d'oiseaux. La faune ornithologique de cette Réserve est surtout constituée par des espèces spécifiques de l’Ouest bien que des oiseaux du Nord-Ouest et du Sud Ouest de Madagascar ont aussi été vues à Maningoza. Parmi les mammifères, on trouve, entre autres, trois espèces d’insectivores, cinq variétés de lémuriens dont 3 espèces diurnes : Eulemur fulvus rufus, Propithecus verreauxi deckeni et Hapalemur griseus, et 2 espèces nocturnes : Microcebus murinus et Cheirogaleus medius et deux espèces endémiques de carnivores, le Cryptoprocta ferox et l’Eupleres goudotii. Les amphibiens sont répartir en deux familles : les Ranidae et les Mantellinae. Trois espèces sont forestières et une cosmopolite. Ces espèces sont communes avec les domaines de l’Ouest et du Sud Ouest de Madagascar.
-La flore :
Dans la forêt dense sèche et la forêt dense subhumide, 165 espèces réparties sur 114 genres et 59 familles ont été recensées. La forêt dense sèche caducifoliée de Maningoza a un potentiel forestier largement supérieur tandis que la forêt dense subhumide se rapproche de la forêt dense humide de moyenne altitude de l'Est même si elle est plus pauvre du point de vue floristique. Les familles les plus fréquentes sont les Dalbergia, les Commiphora et les Hildegardia. Les familles les mieux représentées sont les Rubiaceae qui ont 19 espèces, les Euphorbiaceae et ses 11 espèces, les Sterxuliaceae et ses 7 espèces et les Apocynaceae et ses 6 espèces. 78% des espèces recensées sont endémiques de Madagascar et 22% sont non endémiques. Cette répartition témoigne de l’originalité de la flore insulaire et la situation géographique actuelle de Madagascar en milieu tropical. Plusieurs écosystèmes y ont été identifiés dans la réserve. Une forêt dense sèche sur 1517ha ; une forêt dense subhumide sur 5611ha ; une forêt rupicole, des savanes avec ou sans éléments ligneux et des bambous. Les savanes occupent 2.637 ha soit 27 % de la surface de la Réserve. A Maningoza, elle est dominée par l’Heteropogon contortus, l’Hyparrenhia rufa, le Loudetia simplex et l’Aristida rufescens. Ce sont des variétés bien adaptées à la destruction annuelle de leurs appareils végétatifs par le feu. Elles peuvent atteindre 2 m de hauteur en fin de saison de pluies.

jeudi 19 avril 2012

Réserves Spéciales de Mangerivola

Rhopalocarpus louvelii: Fleur endémique à Madagascar
La Réserve Spéciale de Mangerivola se situe pour partie dans le district de Brickaville et pour partie dans le district de Toamasina II dans la Région Atsinanana, dans l’Est de l’aile. La réserve est à cheval sur les deux communes rurales d’Anjahamana et Ambalandrondra. C’est encore à ce jour une région isolée, à défaut d'infrastructure routière. La Réserve Spéciale de Mangerivola s’étend sur 13 005 ha. Mangerivola est à moins de 50 Km à vol d’oiseau de Toamasina mais elle reste isolée, du fait des routes généralement précaires. Pour parvenir à l’accès principal de la Réserve à Anjahamana, au Sud, il faut emprunter la piste reliant Ampasimadinika-Andranobolahy et sur la RN2. À partir d'Anjahamana, le trajet se fait à pied. Comptez une journée de marche pour atteindre Andratambazaha, dans la limite Sud. Il faut plusieurs jours pour rejoindre Fito Sahavavy, qui est l’accès à la réserve dans sa limite Nord.
Le rôle stratégique de la Réserve Spéciale de Mangerivola en terme de biodiversité est importants car elle constitue :
-un refuge des espèces rares et menacées de Madagascar ;
-un réservoir génétique ;
-une forêt riche en biodiversité ;
-une zone de recherches scientifiques.
En termes de représentation : sa Forêt Dense Humide Sempervirente de 300 à 1 400 m forme la connexion du bloc forestier à l’Ouest au corridor Mantadia – Zahamena. La Réserve Spéciale de Mangerivola possède une diversité faunistique élevée.
-La Faune :
L’avifaune :
100 espèces d’oiseaux ont été répertoriées dans la Réserve Spéciale de Mangerivola. Il faut signaler la présence de :
1.Eutriorchis astur ou l’Aigle serpentaire Malagasy d’une des plus rares espèces de rapaces du Monde.
2.Tyto soumagnei (Hibou rouge) considérée comme l’une des plus rares espèces endémiques de Madagascar et le plus en danger des hiboux dans le monde.
Sans oublier les espèces comme Oriolia bernieri, Euryceros prevostii, Lophotibis cristata, Accipiter madagascariensis, Mesitornis unicolor, Atelornis crossleyi, Brachypteracias leptosomus, Hipositta corallirostris, Oriolia bernieri, Pseudocosyphus sharpei, Hartertula flavoviridis qui sont considérées comme des espèces indicatrices des forêts moins dégradées et non perturbées.
Sur les espèces qui y sont recensées : 63 sont endémiques de Madagascar, 23 de la région et 33 parmi les 79 typiques du domaine de l’Est. La majorité de ces espèces d’oiseaux est localisée dans les forêts denses humides de basse et de moyenne altitude.
Les Mammifères : La Réserve renferme les espèces de Lémuriens caractéristiques du Centre Est du Corridor Mantadia – Zahamena.
On trouve parmi les lémuriens :
1.Le Babakoto ou Indri indri;
2. Le Simpona ou Propithecus;
3. Le Varikandana ou Varecia variegata variegata,
4. Le Varika ou Eulemur fulvus,
5.Le Varika ou Eulemur rubriventer,
6.L’Hapaleur griseus,
7.Le Aye aye ou Daubentonia madagascariensis.
La faune micromammalienne est assez riche avec 13 espèces dont  4 espèces de rongeurs dont : Eliurus petteri, E. tanala, Nesomys rufus, Rattus rattus, et  9 espèces d’insectivores endémiques Microgale longicaudata, Microgale thomasi, M. principula, M. talazaci, M. drouhardi, M. parvula, Oryzorictines hova, Tenrec ecaudatus, Setifer setosus.
Les reptiles : On recense à Mangerivola 19 espèces de Reptiles ont été recensées dans la Réserve Spéciale de Mangerivola. La partie Ouest de la Réserve, moins perturbée par les activités humaines, est plus riche que la partie Est. On trouve le Calumma gallus et Calumma furcifer, abondants dans les formations primaires, le Boa manditra est déclaré menacer par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) avec un statut de conservation VU (vulnérable).

-La flore :
La diversité Floristique :
On a pu recenser 66 familles avec 169 genres répartis en 325 espèces. Les familles recensées jusqu’à ce jour représentent 31,4% des 210 familles connues dans la flore Malagasy. Parmi les espèces les plus représentées avec leurs familles respectives on trouve :   
-Les Rubiaceae : 30 espèces Canthium bosserii ; Mapouria ; Gaerinera obovata ; G. phanerophlebia ; Pauridiantha lyalii
-Les Euphorbiaceae : 29 espèces Lautembergia coriacea ; Anthostema madagascariensis ; Uapacca densifolia ; Omphalea biglandulosa ; Deutermallotus ;micranthus
-Les Clusiaceae : 15 espèces, Symphonia fasciculata ; Garcinia longipedicellata ; Mammea bongo ; Symphonia pauciflora
-Les Lauraceae : 20 espèces Ocotea cymosa ; Ravensara acuminata ; Ocotea laevis ; Potameia thouarsii.
Sur 66 familles rencontrées, 4 sont endémiques dont :
-Les Sphaerosepalaceae représentée par 3 espèces avec Rhopalocarpus louvelii, Rhopalocarpus coriaceus, Rhopalocarpus lucidus,
-Les Sarcolaenaceae représentée par l’espèce Schizolaena rosea,
-Les Asteropeiaceae représentée par l’unique espèce Asteropeia micraster,
-Les Physenaceae, avec l’espèce Physena madagascariensis.

mercredi 18 avril 2012

Réserves Spéciales de Kasijy

Rubiaceae
La Réserve Spéciale Kasijy est située dans la partie Ouest. Elle est incluse dans la Région de Betsiboka. La Réserve se trouve dans la commune rurale d’Antanimbaribe, sous préfecture de Kandreho. Oiseaux, reptiles et lémuriens font les richesses de cette aire protégée. GPS 45°47 - 46°02 de latitude Est -16°59 -17°07 de longitude Sud. Kasijy est 19 800 ha, s’étend à l'Ouest du Fleuve Mahavavy. C’est une réserve riche en écosystèmes. La savane et la steppe s’étendent sur 14.931 ha ; la forêt dense humide sur 4.394 ha. On y trouve aussi des formations marécageuses, des forêts rizicoles et des lacs.
-La faune :
La Réserve Spéciale de Kasijy compte 15 espèces de mammifères, six espèces d’amphibiens, 22 espèces de reptiles et 67 espèces d’oiseaux. Sur ces espèces d’oiseaux, cinq figurent dans la liste de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Ce sont le Grèbe malgache Tachybaptus pelzenii, l’Ibis huppé de Madagascar Lophotibis cristata, l’Autour de Henst Accipiter henstii, l’Epervier de Madagascar Accipiter madagascariensis et le Philépitte de Schlegel Philipitta schlegeli. 43,2% des espèces recensées à Kasijy sont endémiques de Madagascar et 34,3 % sont endémiques de la région (Madagascar, Comores et les Iles Mascareignes). Chez les mammifères, on retrouve trois espèces de Micromammifères, dont deux rongeurs, le Rattus rattus et l’Eliurus myoximus et un Insectivore : le Suncus murinus. Le sanglier (Potamocheros larvatus) qui est un animal introduit à Madagascar a été repéré dans cette Réserve Spéciale. Pour les Lémuriens, la réserve présente une diversité plus importante, comparée à d’autres réserves de cette partie de Madagascar comme Bemarivo, Maningoza ou Ambohijanahary. En effet, on y rencontre le Phaner furcifer ainsi que deux espèces de Propithecus, le deckeni et le coronatus. Les reptiles et amphibiens de Kasijy sont typiques de la faune de l’Ouest malgache. Sept espèces amphibiennes ont été découvertes dont trois forestières et quatre semi-aquatiques. Une espèce aquatique importante, l’Erymnochelis madagascariensis est abondante dans les cours d’eau de cette Réserve. On y récence également de l’Uroplate festonné (Uroplatus fimbriatus). Vingt-deux espèces de reptiles y ont été inventoriées dont 9 espèces de lézards, 3 espèces de caméléons, 8 espèces de serpents, 1 espèce de tortue et 1 espèce de crocodile. Elles sont presque toutes endémiques de Madagascar, et la majorité de ces espèces sont forestières.
-La flore :
La Réserve Spéciale Kasijy a une forte endémicité floristique, cela montre l'originalité et la fragilité de sa flore ainsi que son importance en matière de biodiversité. Les familles les plus représentées sont les Rubiaceae avec 27 espèces, les Euphorbiaceae avec 16 espèces, les Ebenaceae avec 11 espèces, les Apilionaceae avec 10 espèces et les Moraceae avec 10 espèces. Les 4 genres les plus remarquables pour leur grande richesse en espèces sont le Diospyros avec 11 espèces, le Dalbergia avec 10 espèces, le Grewia avec 7 espèces et le Rinorea avec 6 espèces. 216 espèces végétales sont connues à Kasijy. 150 d’entre elles sont endémiques de Madagascar et 16 ont été introduites. Deux types d'écosystèmes forestiers forment la réserve : la forêt dense sèche et la forêt dense subhumide de l'Ouest. La forêt dense humide se régénère mieux et les espèces végétales se reconstituent assez vite. Elle a un potentiel de production ligneuse considérable et un taux d'endémisme élevé indiquant son importance en matière de biodiversité. La savane constitue la presque totalité des écosystèmes non forestiers de Kasijy, soit 65 % de la surface totale. C’est essentiellement une savane arbustive qui possède des espèces ligneuses savanicoles comme Dalbergia sp. Pouparlia sp, et une savane herbeuse.

mardi 17 avril 2012

Réserves Spéciales de Kalambatritra

Melanophylla alnifolia de Madagascar
La Réserve Spéciale de Kalambatritra est située dans le Sud Est, à la limite des régions d’Horombe et d’Anosy. La biodiversité de Kalambatritra est aussi importante pour la présence simultanée d’espèces du Sud, de l’Est et des hauts plateaux en un même lieu. GPS: 23°28 Sud et 46°29 Est. La Réserve Spéciale de Kalambatritra est situé à environ 55 km à l’Est de Betroka. La température moyenne annuelle est de 21,9°C. Le Massif de Kalambatritra constitue un réservoir d’eau important. Il est parcouru par de multitudes petits ruisseaux qui alimentent 3 grandes rivières l’Ihosy, l’Ivahona et la Manambola Toutes les rivières iront grossir le lit de l’Onilahy.
-La faune :
La communauté d’oiseaux de Kalambatritra est comparable à celle de la forêt de l’Est, avec 72 espèces connues dont 68% sont endémiques à Madagascar et 16%, endémiques régionales. Six espèces de lémuriens ont été rencontrées, dont 2 espèces cathémerales, l’Eulemur collaris, l’Hapalemur griseus, et 4 espèces nocturnes, le Microcebus, le Cheirogaleus, l’Avahi laniger et le Lepilemur mustelinus. Chez les micromammifères terrestres, 16 espèces ont été identifiées. Deux d’entre elles, l’Eliurus majori et le Microgale principula sont classées menacées. L’hibou rouge Tyto soumagnei et le canard de Meller Anas melleri, deux espèces en danger (EN) sont rencontrées dans la RS.
-La flore :
Les inventaires dans la réserve de Kalambatritra ont recensé 102 familles d’Angiospermes réparties dans 342 genres et 699 espèces. Deux familles sont endémiques : les Torricelliaceae parmi lesquelles on retrouve le Melanophylla alnifolia et les Sarcolaenaceae dont l’espèce Leptolaena pauciflora. Sur les 342 genres enregistrés,  29 sont endémiques de Madagascar.

lundi 16 avril 2012

Réserves Spéciales de Forêt d'Ambre

Lophotibis cristata
Le Parc National Montagne et Forêt d’Ambre est situé dans le Nord. Cet îlot de forêt verdoyante est un havre de fraîcheur qui a échappé à la canicule étouffante de cette région. La Montagne et Forêt d’Ambre, foyer d’endémisme, fait partie des 7 aires protégées les plus visitées de Madagascar. GPS : 12°31’ à 12°44’ de latitude Sud et 49°03’ à 49°13’ de longitude Est. La Montagne et Forêt d’Ambre constitue un complexe d’aires protégées qui s’étend sur 23 010 ha, dont 18 200 ha pour le Parc National et 4 810 ha pour la Réserve Spéciale de la Forêt d’Ambre. C’est un massif volcanique recouvert de forêt s’étalant sur 850 à 1 475 m d'altitude. Six lacs et plusieurs fleuves et rivières sillonnent le parc.
-La faune :
La Montagne et Forêt d’Ambre est un haut lieu d’endémicité avec 77 espèces d’oiseaux, 7 espèces de lémuriens et 24 espèces d’amphibiens.
-Le meilleur de la faune de la Montagne d’Ambre :
1. L’Ibis Huppé de Madagascar ou Lophotibis cristata, une espèce menacée et endémique de Madagascar.
2. Le Merle de roche Monticola erythronotus est une espèce endémique locale du PN Montagne d’Ambre.
3. L’hibou rouge de Madagascar Tyto soumagnei était récemment redécouvert à l’intérieur de ce Parc. Cette espèce de rapace nocturne est classée en danger (EN) selon l’IUCN en 2008.
4. Le Phaner furcifer ou lémurien à fourche oriental. On trouve cette espèce dans la forêt pluviale.
5. Le Hapalemur griseus occidentalis, le plus petit des lémuriens diurnes.
-La Flore :
La Montagne et Forêt d’Ambre compte 1020 espèces végétales répertoriées. Les forêts de la montagne sont peuplées de palissandres, du Canarium madagascariensis ou Ramy et du Chrysophyllum, Famelona. Ces grands arbres servent dans la pharmacopée. On y trouve également fougères, orchidées, pandanus et divers palmiers qui font de la Montagne et Forêt d’Ambre un creuset de diversités biologiques.

dimanche 15 avril 2012

Réserves Spéciales de Cap Sainte-Marie

Sokatra (Geochelone radiata)
La Réserve Spéciale de Cap Sainte Marie, aussi appelée Cap Vohimena, se situe à l’extrême Sud de la pointe méridionale de Madagascar. C’est une réserve de végétation naine et le royaume des tortues. GPS entre 25°36’ Sud et 49°09’ Est. La réserve spéciale de Cap Sainte Marie, 1 750 ha est à 63 Km au Sud de Tsihombe, à 230 km de Fort-Dauphin dans la province de Toliara, région de l’Androy.
-La faune :
Le répertoire de la faune de la réserve de Sainte Marie est assez réduite. Mais certaines espèces endémiques et en voie de disparition émergent du lot. Chez les oiseaux qui comptent 14 espèces, on trouve le Coua de Verreaux Coua verreauxi une espèce strictement localisée au Sud de Madagascar et le Merle de roche du sud-desret Monticolla imerinus qui a une distribution très restreinte. C’est d’ailleurs dans cette réserve que l’on a retrouvé les traces du fameux oiseau éléphant, Aepyornis sp. Parmi les oiseaux de Madagascar, celui-ci a atteint une renommée mythique, avec sa stature de 3 m et son œuf qui prenait des dimensions titanesques : il pouvait contenir 8 litres de volume, et était neuf fois plus grand qu’un œuf de volaille. Des oeufs entiers et des morceaux de coquille ont été trouvés dans les dunes de sables du Cap Sainte Marie. Les scientifiques pensent que cet oiseau géant a vécu sur le sol malgache, il y a 700 ans. La chasse l'avait exterminé. Les baleines font aussi partie des trésors de Cap Sainte Marie. Chaque année, d’août à novembre, les baleines à bosse accompagnées de leurs petits passent par cette pointe extrême sud de Madagascar. C’est un spectacle unique en son genre, ne le ratez pas. Toujours chez les mammifères, le Microcebus murinus est l’une des rares espèces de lémuriens de la réserve, et la seule espèce nocturne qui y est connue avec Microcebus griseorufus. Mais on recense aussi trois espèces de Tenrecideae, le Tenrec ecaudatus, le Setifer setosus et le Echinops telfairi.
3000 tortues au Km2:
Parmi les espèces phares de Cap Sainte Marie, les connaisseurs et les scientifiques ont une préférence pour les deux tortues terrestres et endémiques que sont la tortue radiée, Geochelone radiata, de son nom Malagasy Sokatra dont la carapace est traversée de rayons multiples et la tortue araignée ou Pyxis arachnoïdes, aussi appelée Kapila. Ces deux tortues vivent le long de la bande côtière du Cap Sainte Marie. La tortue radiée est précieuse, non seulement en tant qu’animal rare mais aussi parce qu’elle est un maillon pour la survie de la flore. En paissant les plantes, elle ajoute des éléments nutritifs aux sols stériles et favorise la germination des graines qui traversent son appareil digestif. Le Cap Sainte Marie est un véritable repaire pour les tortues: la réserve a l’une des plus fortes densités du monde avec 3.000 tortues au km2 ! Enfin, chez les insectes, le dernier recensement date de 2002, grâce aux travaux d’une équipe de chercheurs, dont des spécialistes des termites et des araignées, en  collaboration avec WCS. C'est une grande première pour Cap Sainte Marie, car généralement, chercheurs et scientifiques s’intéressent surtout à ses tortues. Ce recensement a permis de mettre en relief l’existence d’espèces assez spéciales, comme des termites des forêts humides qui se sont adaptées au climat sec du Sud. 
-Le meilleur de la faune de Cap Sainte Marie :
1. Le Geochelone radiata ou Tortue radiée. Cette espèce endémique de Madagascar a une carapace rayonnée, jaune et noire. Elle mesure environ 30 cm. Sa période de gestation est entre Novembre et Avril.
2. Le Microcebus griseorufus ou Songiky. C’est un lémurien minuscule, d’à peine 15 cm. Son pelage est marron et sa queue vire à l’orange. Ses yeux sont d’un rouge vif. Le Songiky aime vivre en groupe.
3. Le Sanzinia madagascariensis, un boa aussi connu par son nom malgache, le Do. C’est un serpent long de 320 cm environ. Ses œufs éclosent généralement entre novembre et décembre. Le Do est un serpent solitaire.
4. Le Sitry, ou Chalarodon madagascariensis. C’est un iguane endémique de Cap Sainte Marie. Il mesure en moyenne 200 mm, son corps allongé est jaune moucheté de marron.
5. Le Fanihy. Rousetus madagascariensis de son nom scientifique. C’est une chauve-souris de couleur jaune dont la taille va de 10 à 20 cm. Sa période de gestation se situe entre décembre et mars. Le Fanihy est une espèce insectivore.
-La flore :
La Réserve Spéciale Cap Sainte Marie est dominée par un bush épineux, une végétation naine et un fourré côtier de dune. On y remarque des espèces assez spéciales comme l’Aloe millotii, le Liliaceae, le Megistostestegium perrieri et le Malvaceae. Les plantes épineuses les plus courantes sont les familles d'Euphorbiaceae et de Didieraceae, végétation typique du Sud aride. Les connaisseurs et amoureux de la nature sauvage s’émerveilleront de trouver à Cap Sainte Marie les fameux baobabs nains, des chefs d’œuvre de bonzaï de Mère Nature: les Pachypodes. Enfin, Cap Sainte Marie est la terre de prédilection de la célèbre pervenche rose, le Catharantus roseus. Cette plante rare est utilisée pour combattre la leucémie, alliant ainsi sa beauté à ses vertus médicinales.
-Le meilleur de la flore de Cap Sainte Marie :
1. Le Tatao, de son nom scientifique Zygophyllum depauperatum. C’est une plante à feuilles rondes et persistantes. Elle est endémique de Cap Sainte Marie. Novembre est sa période de germination. Elle porte ses fruits en Juillet.
2. Le Famehelolo ou Barleria humbertii. C’est une plante rampante et endémique, épineuse du Sud de Madagascar, haute de 8m à 12m. Septembre est sa saison de germination, elle porte ses fruits en octobre.
3. Le Fatidronono, connu par les scientifiques par Tabernaemontana modesta. C’est une plante à latex blanc, de 2m de hauteur environ. Sa feuille est verte et vire au jaune pendant la fenaison. Le Fatidronono, espèce endémique de Madagascar, fleurit entre septembre et octobre. Elle porte ses fruits au mois de juin.
4. Le Lambakoake ou Jumellea sp. C’est une orchidée endémique du Sud. Epiphyte, elle pousse sur les rochers de Cap Sainte Marie et étonne par ses jolies fleurs blanches qui s’épanouissent entre décembre et avril.

samedi 14 avril 2012

Réserves Spéciales de Bora

Foudia Madagascariensis
La Réserve Spéciale de Bora se trouve dans la région de Sofia. Vous y trouverez des oiseaux, des tortues d'eau douce.GPS 14°52 et 15°05 latitude Sud et 48°11 et 48°17 Longitude Est. Bora s’étend sur 4 841 Ha. Elle se trouve dans la région de Sofia, à 35km d’Antsohihy. La Réserve Spéciale est bordée au Nord par la Route Nationale N°31 qui relie Antsohihy et Bealalana et à l’Est par la rivière d’Anjingo et son affluent, le ruisseau de Bemahavony. La parcelle Nord est accessible par la Route Nationale N°31, goudronnée, qui relie Antsohihy à Bealalana. La partie Sud est accessible par la route qui relie Antsohihy à Befandriana Nord.
-La faune :
20 espèces d’oiseaux endémiques ont été recensées dans la réserve. La Bora étant une forêt de transition entre l’Est et l’Ouest, on trouve dans cette région sèche des espèces d’oiseaux  des forêts denses et humides. On y rencontre aussi le Foudia Madagascariensis, une espèce qui indique l’existence de milieu dégradée. Bora présente cinq espèces d’amphibiens et 15 espèces de reptiles. On pense que ces espèces seraient plus nombreuses que celles qui sont recensées à ce jour. On retrouve deux  espèces communes de Chamaeleonidae strictement forestières, signe de l'absence de perturbations à l’Ouest de la réserve. Enfin, une nouvelle espèce de Boophis et des formes particulières de certaines espèces ont été aussi récemment constatées à Bora. 6 espèces de lémuriens sont inventoriées. 2 sont diurnes et quatre 4 nocturnes. Elles sont gravement menacées par la chasse et la destruction des habitats. 6 espèces de Micromammifères ont aussi été dénombrées à Bora : 5 sont endémiques et 1 introduite le Rattus rattus. La Réserve est relativement pauvre en faune micro mammalienne. Une espèce endémique, le Tenrec ecaudatus, est chassée par la population locale pour sa chair.
-La flore :
On rencontre au cœur de Bora plusieurs sortes de forêts. Les forêts denses caducifoliées de la série à Dalbergia – Commiphora et Hildegardia  dégradées et/ou secondaires ; des savanes et/ou pseudo steppes avec ou sans éléments ligneux ; des forêts galeries dans les zones de bas versants et/ou bas-fonds. 246 espèces végétales ont ainsi été recensées dans la forêt. Elles sont représentatives de 73 familles et 169 genres. Parmi les espèces recensées, 66,26% sont des espèces endémiques à Madagascar. Cette endémicité n’est pas très élevée et témoigne déjà d’une dégradation des formations.  La forêt de Bora recèle plusieurs espèces à valeur économique comme Dalbergia, Bivinia, Commiphora Grandifolia. Ces espèces sont relativement bien représentées mais des arbres comme le Manga lava envahissent la forêt. La Réserve Spéciale de Bora ne dispose pas d’infrastructure pour accueillir vos visites, il vous est cependant possible de loger chez l’habitant.

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